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À propos de Su-Chiung et de sa passion de la cuisine
關於素瓊及她的料理之路
La cuisine Taiwanaise est le reflet même de l’histoire de Taiwan avec toute la richesse et la variété de la cuisine chinoise, les spécialités locales de l’île et aussi des influences japonaises. Cela en fait une des meilleures cuisines d’Asie et pourtant méconnue en Europe.
J’ai appris la cuisine par ma mère qui m’a transmis tout son savoir-faire de la cuisine familiale et des « petits plats » typiquement taiwanais. J’ai également le souvenir de mon père qui, voyageant fréquemment dans toute l’île, nous ramenait toutes sortes de spécialités locales qu’il cuisinait lui-même.
Par la suite, à l’université, puis au travers de mes voyages dans de nombreux pays, j’ai poursuivi mon apprentissage. Maintenant, je réside en France.

La cuisine représente pour moi un attachement profond à ma culture.

Mais mon plus grand plaisir, est de partager ou faire découvrir ces plats traditionnels au plus grand nombre. Je souhaite maintenant développer mon activité et continuer de faire découvrir cette merveilleuse cuisine.

吃遍全球二十多個國家的美食,料理手藝無師自通,從南台灣來到法國的廚娘素瓊喜做各式料理,其中又以台灣傳統小吃最為衷情。

素瓊的父親經年在外奔波做生意,因為要四處跑,自然有機會品嚐台灣各地美食。素瓊爸吃盡台灣各地最美味的食物外,也不忘將他的美食經驗傳承給下一代。素瓊說,每次父親從外地回來就會跟她回顧、描述哪裡的美食好吃、特別之處在哪裡,甚至,只要一有時間素瓊爸就會將在外頭吃到的好料,以模仿的方式作給小孩吃,還會加以改良讓菜色更美味、道地。也因此素瓊爸所烹飪的食物有時比原來在外頭吃的更佳美味。素瓊在素瓊爸展廚藝的耳濡目染下,自然對吃和煮產生極大的興趣。

喜歡到處旅行,但素瓊旅行的目的並不只是風景的欣賞,對她而言更重要的是到世界各地品嚐不同的料理,並加以研究其特殊之處,等回國後素瓊總是能夠將世界各國的料理精華融入她的廚藝之中。


來到法國後素瓊想家,因為法國吃不到她最衷情的台灣道地小吃,既然吃不到那就自己下廚吧!素瓊這樣想。素瓊憑著記憶中的味覺,一樣樣的將台灣料理在她的廚房裡重現,她相信也有人像她一樣想像家鄉的料理,便時常請同鄉來家裡吃飯解鄉愁,沒想到真的達到解鄉愁的效果。不只如此她的外國友人們更因此認識到台灣的美食文化,為國民外交做了最好的典範。

拿手菜
炒米粉、珍珠丸子、蝦球、赤肉羹、扁魚肉羹、生炒花枝羹、扁魚白菜、擔擔麵、滷肉飯、肉粽、油蔥糕、客家鹹豬肉、蛋黃明蝦、雙菇凍豆腐、蔥油雞塊、梅漬南瓜、椰漿蝦球

Son livre de recettes - 《LA CUISINE TAIWANAISE DE SU-CHIUNG 》
素瓊的台灣料理食譜 : 《廚娘素瓊》
 
 
Son cours culinaire à Paris
素瓊在巴黎的料理課
La présentation d'une de ses étudiants
素瓊的學生心得分享

Il y a bientôt 10 ans, je vivais à Taïwan et, même si je n’y ai vécu que 4 petites années, une partie de mon cœur est resté là-bas. Je me remémore souvent avec une pointe de nostalgie ma vie à Taïpei, mes amis Taïwanais et, bien sûr, l’étonnante cuisine Taïwanaise. Même en Chine où j‘ai vécu plusieurs années, je n’ai jamais retrouvé la saveur des restaurants de Taïpei ; ni ces petits en-cas délicieux vendus à chaque coin de rue : Xiaolongbao (bouchée vapeur au bœuf), Luobogao (gâteau de radis gris), Congyoubing (galette frite à la ciboule)…

A présent, de retour à Paris, je retrouve souvent mes amies Taïwanaises autour d’un déjeuner. A tour de rôle nous proposons un nouveau restaurant dans lequel évoquer notre amour de Taïwan et tester de nouvelles cuisines asiatiques. Un jour l’une d’entre nous proposa cette Taïwanaise vivant près de Paris et qui pouvait préparer spécialement pour nous une authentique cuisine de famille. Il nous suffisait de réunir 6 personnes et nous pourrions même choisir nos plats préférés. Nous étions toutes très enthousiastes… A peine arrivée chez Su-Chiung, j’ai été transportée plusieurs années en arrière aux jours heureux où, à Taïpei, les patrons des petits restaurants nous accueillaient si chaleureusement. Mais ce n’est que lorsque les plats sont arrivés que j’ai été vraiment bluffée: enfin j’étais là-bas !

Par la suite, je décidais d’offrir à mes parents -férus de cuisine et qui gardaient de merveilleux souvenirs de nos repas Taïwanais- un cours de cuisine chez Su-Chiung. Je pensais juste leur faire plaisir mais j’y ai finalement moi aussi appris quelques « tours de main » que je ne connaissais pas, sans parler du plaisir de ce moment si convivial.

La plupart des français ne connaissent pas Taïwan et encore moins la cuisine Taïwanaise. Ils imaginent que c’est comme ce que l’on trouve dans n’importe quel restaurant chinois. La différence est pourtant énorme et, notamment d’un point de vue diététique : les taïwanais utilisent beaucoup moins d’huile et choisissent plus soigneusement leurs ingrédients. Je suis convaincue que ce livre participera à faire connaître plus largement les particularités de cette cuisine délicieuse. J’encourage néanmoins chacun des lecteurs à assister à l’un des cours de Su-Chiung car ils pourront non seulement se régaler mais aussi glaner quelques trucs indispensables à la réussite de toute cuisine asiatique. Saviez-vous par exemple que si l’on veut débarrasser les crevettes de toute trace de pollution, il faut ajouter de la farine à l’eau de rinçage ?

Assez parlé ! Je vous laisse apprécier par vous-même…

Karine Chambolle 夏凱妮


十多年前,我在台灣住了四年,回國後,我發現我把心遺忘在那兒了....我常想念台灣朋友、在台灣的生活、尤其想台灣的菜。離開台灣之後,我在中國住了一陣子,卻一直沒找到像台灣的路邊小吃:小龍包、蘿蔔糕、蔥油餅...
搬回到巴黎之後,我跟一些台灣人交朋友。我們一起去尋找新的餐廳,一家一家地找台菜的味道和感覺。有一天,我的台灣朋友介紹她剛認識的一位在自己家做私房菜給客人吃的台灣太太--是素瓊。

一到素瓊家,我馬上被喚起在台北時,去台灣朋友家吃飯的快樂時光。菜上來的時候,我才吃驚:已經有十多年沒吃那麼道地的台灣菜了。 由於我媽媽的嗜好就是做菜,而且她也欣賞在台灣吃過的特色小吃,我就決定帶她參加素瓊的課。本來我只是為了讓媽媽開心,卻發現我也學了不少,過了一個很快樂的下午。
大多數的法國人不認識台灣,就以為台灣菜像中國菜一樣,不過差別很大。對我來說,最不同的是台灣菜很健康,不用那麼多油。 我也鼓勵大家參加素瓊的料理課,不但能享受好吃的台灣菜,也能抓住不少做亞洲菜的竅門。
比如說,為了把蝦子吸收的污染洗掉,純水是不夠的,要加一點麵粉才好。

那麼其餘的,就讓你們自己體驗吧!

夏凱妮 (Karine Chambolle)