台灣當代重要文學作家黃春明的散文集《J’AIME MARY/我愛瑪莉》,今年年初由伽利瑪出版社出版,譯者為高滿德(Matthieu Kolatte),此作品驚艷法國文壇。深愛台灣文學及電影的高滿德老師,現為中央大學法文系講師,曾與其他多位作者合著研究台灣電影特集《TAIWAN CINEMA / LE CINEMA TAIWANAIS》(2009,Asiexpo)。這次的散文集共收錄黃春明老師的四篇短篇小說:我愛瑪莉、蘋果的滋味、兒子的大玩偶、小琪的那頂帽子。其中,我愛瑪莉即為作者為喚醒國人民族意識,和抨擊崇洋媚外、過度依賴外國企業的社會現象之作。
這次,信鴿法國書店邀請兩位老師,以各自不同的角度,探討文學與其中所表達的歷史及社會意涵。
Traduire Hwang Chun-ming
Un voyage entre les langues et les cultures
Le processus qui mène de la découverte d’un livre que l’on souhaite traduire à la publication de sa traduction ressemble à un chemin semé d’embûches, de défis et de surprises. C’est précisément ce qui le rend si enrichissant. Cette conférence se veut avant tout l’occasion d’un échange à propos des multiples aspects de cette grande aventure que représente la traduction d’une œuvre littéraire du chinois vers le français.Travail de longue haleine, qui tient à la fois du casse-tête linguistique, de l’expérience de l’altérité et d’un retour sur soi-même, la traduction amène celui qui s’y adonne à se poser des questions essentielles sur la littérature et sur la place de celle-ci au sein du grand dialogue entre les hommes et les peuples. À travers quatre nouvelles de l’écrivain taiwanais Hwang Chun-ming traduites en français et publiées au début de cette année aux éditions Gallimard - Bleu de Chine, c’est avant tout de l’expérience de ce voyage d’un genre particulier, de cette pérégrination du traducteur entre les langues et les cultures, que cette conférence se propose de rendre compte.
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講者博磊(Pierre-Yves Baubry) 在台灣外交部國際傳播司台灣光華雜誌社擔任出版品《TAIWAN AUJOURD’HUI》法文記者。博磊本身喜愛閱讀,但由於在法國的書籍市場很難找到台灣文學的譯作,故他在今年成立網站http://www.lettresdetaiwan.com,以法文介紹台灣的作品及作家,希望能吸引更多的法語讀者關注台灣文學,獲得廣大迴響。
本場講座,博磊將帶領我們以文學的角度出發,重新發現並欣賞台灣的各種面貌。
Pas facile, quand on est dans un pays francophone, de trouver en librairie des traductions d’auteurs taïwanais. Noyée dans la masse des oeuvres chinoises, mal identifiée, publiée en petits volumes, la littérature taïwanaise souffre, sur ce plan, de la comparaison avec ses voisines coréenne et surtout japonaise. La liste des oeuvres taïwanaises traduites en français, dans laquelle figurent des « classiques », n’est certes pas négligeable. Toutefois, dans un marché du livre pléthorique, beaucoup reste à faire pour sélectionner, traduire, éditer, diffuser et faire connaître cette littérature. Le lecteur francophone est-il donc condamné à avancer à l’aveuglette quand il souhaite découvrir Taïwan à travers les livres ? Quel peut être son rôle pour promouvoir la littérature taïwanaise ? Comment les Taïwanais amoureux de littérature peuvent-ils, eux aussi, aider à partager avec les lecteurs étrangers leurs découvertes et leurs coups de coeur ? |