Dans le langage ordinaire, ressentir de l’empathie signifie se mettre à la place de l’autre, et éventuellement partager ses émotions. Ce phénomène complexe, souvent considéré comme étant à l’origine du comportement moral et altruiste, s’est retrouvé au cœur du débat public, certains arguant qu’il serait la solution à l’intolérance et aux discriminations. Mais, dans une société traversée par les conflits et les rapports de domination, l’empathie permet-elle vraiment de comprendre l’autre ?
À la lumière des dernières découvertes en neurosciences et en sciences sociales, Samah Karaki démontre que l’empathie se révèle foncièrement faillible et sélective, ne résistant pas à la déshumanisation de l’autre ou à sa prétendue infériorité construite par les discours médiatiques ou politiques. Dans un essai stimulant et puissant, elle invite à reconnaître que l’on est inévitablement exclu de l’expérience des autres, et à imaginer de nouvelles voies pour s’ouvrir à leurs réalités. Plutôt que d’apporter à la souffrance et à l’injustice une réponse individuelle et affective, elle plaide en faveur de mesures politiques et sociales. « Avec son essai L’empathie est politique, la neuroscientifique Samah Karaki explore les limites de ce phénomène largement valorisé à échelle de la société, mais aussi comment il peut relever d’une démarche plus égocentrique qu’altruiste. Un texte à rebours du discours habituel.» Usbek&Rica
« Samah Karaki vise encore juste. Après avoir démontré dans son précédent ouvrage – sérieuses études à l’appui – que le talent n’existait pas, la neuroscientifique, née à Beyrouth, s’attaque aujourd’hui à l’empathie, dans un deuxième essai tout aussi percutant : « L’empathie est politique. Comment les normes sociales façonnent la biologie des sentiments », qui sort ces jours-ci, dans la collection « Nouveaux Jours » des éditions JC Lattès. » Nouvel Obs
« Docteure en neuroscience, Samah Karaki sort un nouvel essai particulièrement stimulant, “L’empathie est politique”, aux éditions JC Lattès, dans lequel elle explore les méandres de notre capacité à s’identifier au ressenti d’autrui. » Madmoizelle
« Après avoir démystifié la notion de talent, l’autrice s’intéresse au paradoxe de l’empathie, une notion considérée comme naturelle et universelle, mais qui, en réalité, ne résiste pas aux biais culturels, racistes, ni aux mécanismes de domination, voire d’effacement de l’autre. Nous lui avons demandé de commenter cinq faits d’actualité récents pour illustrer la façon dont notre empathie nous conduit rarement à nous comporter de façon équitable envers autrui. » Philosophie Magazine
« Dans L’empathie est politique, essai revigorant, la scientifique franco-libanaise nous enjoint à repenser nos relations à l’autre et au monde. Et propose une piste de réflexion passionnante pour mieux vivre la période troublée que nous traversons.» Marie Claire
« Face à l’ampleur du phénomène, à la précision et à l’universalité des expériences décrites par les utilisatrices, je me suis très vite posé cette question : les hommes sont-ils à ce point incapables de faire preuve d’empathie envers les femmes ? Au même moment, j’étais en pleine lecture de L’empathie est politique, brillantissime essai de Samah Karaki paru en octobre chez JC Lattès. J’en ai discuté avec elle. » Simone Média
« Dans son essai à succès L’empathie est politique, la biologiste descend cette information transmise par le cerveau du piédestal sur lequel on l’a mise en l’érigeant en grande valeur morale.» Le Figaro
PHILOSOPHIE DES SCIENCES – VOL02La philosophie des sciences est aujourd'hui portée essentiellement par la réflexion sur les disciplines particulières et non, comme à l'époque du Cercle de Vienne, par la quête d'une méthodologie générale. Sont apparues des philosophies de la relativité, de la mécanique quantique, de la chimie, de la biologie, de la médecine, de l'économie, etc. - autant d'épistémologies régionales dont l'horizon n'est plus l'unité de la science. Or la marche du monde et l'action humaine rendent nécessaire l'articulation entre les diverses disciplines, au plan théorique comme pratique. Telle est donc l'ambition de cet ouvrage : penser à la fois l'unité de la nature et la pluralité des sciences. Le volume premier contient : Introduction générale. Première partie : Gnoséologie (Les philosophies de la nature. La construction intersubjective de l'objectivité scientifique. Processus cognitifs). Deuxième partie : Ordres de la nature (L'ordre physico-chimique. L'ordre vivant). Le volume deuxième contient : Deuxième partie : Ordres de la nature (L'ordre humain). Troisième partie : Concepts transversaux (La causalité. L'émergence. La forme). Conclusion. Bibliographie générale. Index des noms et des notions.790/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408061820002
PHILOSOPHIE DES SCIENCES – VOL01La philosophie des sciences a connu au XXe siècle un essor marqué par deux grandes tendances. A l'analyse logique et sémantique des sciences entreprise par l'École de Vienne, dans les années 1920 et avec l'espoir d'en fonder l'unité et la validité, s'est opposée, particulièrement à partir des années 1970, une approche descriptive, attentive aux ruptures historiques et aux spécificités disciplinaires. Aujourd'hui, poussée tant par l'évolution des sciences que par sa dynamique interne, la philosophie des sciences redécouvre les liens entre la vie scientifique et les autres activités humaines, mais également sa propre dépendance à l'égard des questions métaphysiques et ontologiques. Restituer ce double retour, à la pratique et aux fondements, tel est le fil conducteur du présent ouvrage, qui amène le lecteur au cœur de quelques grandes problématiques actuelles. Le volume premier contient : Introduction générale. Première partie : Gnoséologie (Les philosophies de la nature. La construction intersubjective de l'objectivité scientifique. Processus cognitifs). Deuxième partie : Ordres de la nature (L'ordre physico-chimique. L'ordre vivant). Ce volume deuxième contient : Deuxième partie : Ordres de la nature (L'ordre humain). Troisième partie : Concepts transversaux (La causalité. L'émergence. La forme). Conclusion. Bibliographie générale. Index des noms et des notions.790/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408061820001
BIOMIMETISME - QUAND LA NATURE INSPIRE LA SCIENCE - (COLLECTNous sommes loin d'imaginer comment les animaux et les plantes ont pu inspirer, depuis des centaines d'années, les inventeurs, les ingénieurs, les architectes, les scientifiques... La nature est à la fois merveilleuse et généreuse, il suffit de savoir l'observer pour en tirer le plus grand profit ! - Saviez-vous que le velcro est le résultat de l'observation d'une plante " accrocheuse ", la Bardane ? - Saviez-vous que la première montre-réveil est inspirée du grillon ? - Saviez-vous que la coquille St. Jacques est à l'origine de l'invention de la tôle ondulée ? - Saviez-vous que les yeux anti-reflets des mouches ont permis la création de panneaux photovoltaïques ? - Saviez-vous que l'observation du vol du Sphinx a facilité la création d'un robot qui est parti explorer Mars ? Nous sommes loin d'imaginer comment les animaux et les plantes ont pu inspirer, depuis des centaines d'années, les inventeurs, les ingénieurs, les architectes, les scientifiques... Cette science, en grande partie empirique, s'appelle le " Biomimétisme " et était déjà pratiquée par les Égyptiens antiques ou Léonard de Vinci. Ce livre va vous montrer comment elle est devenue l'un des aspects les plus prometteurs de la recherche contemporaine – prometteur de découvertes et d'inventions fascinantes, prometteur de technologies de pointe qui ne nuiront même pas à l'environnement ! Des technologies non polluantes, des matériaux entièrement recyclables, des énergies renouvelables, des techniques utilisant considérablement moins d'énergie... La nature est à la fois merveilleuse et généreuse, il suffit de savoir l'observer pour en tirer le plus grand profit !1,930/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2405001927236
HISTOIRE ET SCIENCESEn 1905, alors qu'il était encore un jeune normalien, Lucien Febvre a vu sa conception de la science bouleversée par l'irruption de la physique einsteinienne. Dans les années qui ont suivi, il a élaboré une réflexion à propos du rapport entre sciences et histoire que révèle notamment sa contribution à l'Encyclopédie française. Ce recueil de textes permet de saisir son élaboration d'un problème adressé aux générations suivantes : d'une part, la dette des sciences vis-à-vis de l'histoire et, d'autre part, celle des recherches historiques face aux sciences de leur temps. Ce volume s'accompagne d'une postface d'Eric Brian qui met en lumière les voies ouvertes par Febvre pour l'histoire des connaissances. 760/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312271820001