L'IMAGINATION CHEZ L'ENFANT SON ROLE CRUCIAL DANS LE DEVELOPPEMENT COGNITIF ET AFFECTIF
L'IMAGINATION CHEZ L'ENFANT SON ROLE CRUCIAL DANS LE DEVELOPPEMENT COGNITIF ET AFFECTIF
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Paul L. Harris se positionne ici contre la longue tradition intellectuelle, allant de Freud à Piaget, qui veut que le tout-petit enfant ait une vie mentale précoce désorganisée. Il montre au contraire comment les facultés des enfants à imaginer et à jouer contribuent en permanence à leur développement cognitif et émotionnel. L'aptitude de l'enfant à " faire semblant " est fondamentale pour sa construction morale et sa compréhension de la réalité.
Dans cet ouvrage majeur, recommandé par des spécialistes reconnus comme Dan Sperber, Daniel Andler, Ann-Nelly Perret-Clermont et Michel Deleau (préfacier), l'auteur dresse une description ontogénétique de l'imagination humaine.
Dans une première partie, il analyse l'imagination humaine telle qu'elle a été étudiée par la recherche sur le développement pendant la plus grande partie du siècle dernier.
Ensuite, il défend le point de vue selon lequel la capacité d'imaginer des possibilités alternatives ? et d'en déduire des implications ? émerge très tôt dans le développement de l'enfant et dure la vie entière.
Il montre notamment que l'imagination a trois fonctions pour le sujet :
se plonger dans un monde fictif, qui conserve la plupart des principes causals du monde réel ;;;comparer des résultats réels à d'autres qui auraient pu avoir lieu ;;;explorer ce qui est impossible ou magique. Ainsi l'imagination ressort comme une capacité essentielle au développement que l'auteur revisite avec les yeux de la nouvelle psychologie.
Le premier ouvrage en français d'un psychologue de
renommée internationale qui renouvelle une question cruciale du développement de
l'enfant.
Paul L. Harris est professeur de psychologie, spécialiste du développement de la cognition, de l'émotion et de l'imagination. Après avoir enseigné plus de vingt ans à l'Université d'Oxford, il est actuellement professeur à l'Université de Harvard.
Dans cet ouvrage, Paul Harris nous offre une contribution scientifique
d'une qualité rare par la conjonction de plusieurs caractéristiques
essentielles. Tout d'abord, l'introduction d'une problématique réellement
nouvelle dans un domaine largement négligé depuis de nombreuses années,
celui de la place de l'imagination dans le fonctionnement et le
développement cognitifs; ensuite par l'ingéniosité et la simplicité
apparente des dispositif de production de données empiriques, par la
richesse et la cohérence des données présentées, enfin par sa dimension
heuristique. Le caractère séminal de sa contribution réside dans le choix de
situer l'activité d'imagination au coeur de l'activité cognitive
quotidienne elle-même que celle-ci soit «scientifique», qu'elle soit
orientée vers l'interprétation des événements ordinaires du cours de nos
vies ou encore vers la compréhension et la production de fictions agies ou/et
parlées... L'imagination remplit en effet, selon lui, plusieurs fonctions
essentielles à la vie intellectuelle : elle permet, résume-t-il au chapitre
8, de s'immerger dans un monde fictif qui conserve les principes causals qui
valent dans le monde réel ; elle permet de comparer des résultats réels avec
ceux qui auraient pu advenir, elle permet enfin d'explorer ce qui est
impossible ou magique. C'est dire si ce point de vue s'écarte à la fois des
avenues largement explorées depuis plusieurs décennies par la Psychologie
cognitive elle-même, dont Harris déplore la frilosité ; mais il se démarque
fortement aussi des théories le plus généralement acceptées depuis les
années trente, celles de Piaget et de Freud en particulier, et des idées
reçues qu'elles ont générées : l'imagination remplit un ensemble de
fonctions constructives pour la connaissance du monde bien plus qu'elle n'a
une fonction d'exutoire par rapport aux contraintes de la réalité ou une
fonction cathartique. Il faut souligner néanmoins que la thèse défendue ici
n'est pas sans affinités avec d'autres thématiques développées durant
l'entre-deux-guerres. Pour ne citer qu'un exemple, rappelons Wallon,
critiquant Levy-Bruhl, qui défendait l'idée d'une connexion initiale
profonde entre science et religion, toutes deux vouées à fournir une
explication de la réalité phénoménale en relation avec des forces ou des
entités invisibles. Cette perspective, à l'évidence nouvelle, ne serait
cependant rien d'autre qu'une contribution intellectuelle de plus sans les
nombreux travaux empiriques sur lesquels elle s'appuie, qui témoignent de
sa portée heuristique et de son pouvoir explicatif.
QUARANTE VOLEURS EN CARENCE AFFECTIVE - BAGARRES ANIMALES ET GUERRES HUMAINES« Pendant les années de guerre, j’ai été privé de toute relation. Après la guerre, j’ai été placé dans une institution. Dans ce désert affectif, où la plupart des enfants s’éteignent, j’ai réussi à m’évader en découvrant les mondes animaux. Comme il n’y avait personne à rencontrer, je m’échappais par une déchirure du grillage pour aller parler au chien du voisin. Il m’accueillait avec joie quand je lui racontais mes malheurs. Ce chien m’a beaucoup aidé. Mes seules relations humaines, je les avais avec des bêtes. Est-ce la raison pour laquelle j’ai toujours pensé qu’en étudiant les animaux on pourrait mieux comprendre la condition humaine ? » B. C.
Les enfants en carence affective risquent de devenir des adultes violents. La parole humaine, source de créativité, engendre aussi l’horreur des guerres de croyance. Comparant les animaux et les hommes, convoquant une somme inégalée de connaissances et d’expériences cliniques, Boris Cyrulnik nous fait ressentir et comprendre la violence du monde et les racines de la guerre.
Poursuivant son exploration conjuguée de l’âme humaine et des mondes animaux, Boris Cyrulnik nous livre ici une œuvre magistrale, où l’on découvre un savant derrière le conteur et le sage. 1,290/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001948841
ILS N'EN SONT PAS MORTS ! REGARD D'UNE PSYCHOLOGUE SUR LA MALTRAITANCE INVISIBLE DES ENFANTS« Ils n'en sont pas morts ! »… et nous non plus d'ailleurs. Enfants, nous avons tous reçu des fessées, des gifles, des critiques, des humiliations, des punitions, des privations d'affection. Que ce soit à l'école ou à la maison, et parfois les deux. Et nous n'en sommes pas morts ! Vraiment ? En serions-nous si sûrs ? Et si une partie de nous, malgré tout, était vraiment morte ? Dans la plupart des situations l'enfant semble si bien s'adapter, mais ne serait-ce pas qu'une illusion ? Sonia Delahaigue, psychologue passionnée par le potentiel humain et la psychologie de l'Enfant, nous amène à découvrir ce qu'elle nomme « la maltraitance invisible ». Une maltraitance dont nous n'avons pas conscience mais qui entrave le bon développement de l'enfant et tue une part importante de son potentiel. Que vivent réellement les enfants au quotidien, dans l'intimité des foyers et au cœur de l'institution ? Comment ont-ils enduré ces dernières années particulièrement traumatisantes pour la société ? Et maintenant, comment se sentent-ils et comment peut-on les aider ? Dans cet ouvrage Sonia Delahaigue livre un diagnostic authentique sur les séquelles des maltraitances invisibles, après les avoir identifiées. Elle nous transmet aussi des clefs pour aider nos enfants à s'épanouir et à développer leur potentiel, tout en stimulant cet instinct animal protecteur qui ne demande qu'à se réveiller chez beaucoup de parents.770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001947331
JUNG ET LA GNOSEMédecin de l'âme et homme de culture, Carl Gustav Jung (1875-1961) s'est intéressé à la gnose dès les années 1910 alors qu'il effectuait des recherches sur les mythologies, mystères et croyances populaires. Son intuition lui disait que cette littérature étrange et difficile détenait un trésor d'images symboliques dont il lui fallait comprendre la signification. Peu après confronté à une crise intérieure (1913) dont il fit le récit dans Le Livre Rouge, Jung en vint à considérer les gnostiques comme les premiers explorateurs de l'inconscient, découvrant le monde des archétypes qui leur inspira leurs visions et leurs mythes. Comme les alchimistes plus tard, ces visionnaires l'ont souvent guidé dans l'élaboration de la psychologie analytique, " gnostique " en ce qu'elle restitue une plénitude de sens à la vie désorientée de l'homme contemporain. Jugées hérétiques par les premiers auteurs chrétiens, les gnoses dont l'origine est incertaine (Syrie, Iran, Judée ?) laissaient libre cours à l'imagination créatrice et avaient du salut une vision aussi proche des initiations antiques que du christianisme. Valorisant la découverte de soi à travers l'expérience personnelle du divin, leur enseignement ne pouvait laisser Jung indifférent. Fut-il lui même " gnostique " comme l'en accusèrent Martin Buber et certains théologiens chrétiens ? S'il le fut, c'est à sa manière : afin de répondre aux exigences spirituelles de son temps désireux de " savoir " plutôt que de croire.1,430/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001939138
LA FATIGUE D'ETRE SOI - DEPRESSION ET SOCIETE?Fatigue, inhibition, insomnie, anxiété, indécision : la plupart des difficultés rencontrées dans la vie quotidienne sont aujourd'hui assimilées à de la dépression. Pourquoi ce "succès" de la dépression ? Croisant l'histoire de la psychiatrie et celle des modes de vie, Alain Ehrenberg suggère que cette "maladie" est inhérente à une société où la norme n'est plus fondée sur la culpabilité et la discipline, mais sur la responsabilité et l'initiative ; elle est la contrepartie de l'énergie que chacun doit mobiliser pour devenir soi-même. Et si la dépression était surtout le révélateur des mutations de l'individu ?690/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001939055