Le monde des Bébés Animaux BRYAN HODGSON
Comment résister à un bébé ? Ils sont à la fois charmants et charmeurs, espiègles et téméraires, impatients et effrayés de se mêler à cet environnement qui les intrigue. Se lancer dans la grande aventure de la vie n'est pourtant pas chose aisée et tout comme les bébés humains, les jeunes animaux sauvages doivent être guidés, éduqués et protégés par les adultes de leur espèce. Depuis les petites otaries exécutant avec leurs aînés de gracieux ballets aquatiques jusqu'aux éléphanteaux accompagnant leurs parents de source d'eau en source d'eau, Le monde des Bébés Animaux vous propose de découvrir la fascinante initiation de ces jeunes à la vie sauvage.
Grâce à d'extraordinaires images en couleur réalisées par quelques-uns des meilleurs photographes de la nature et à un texte vivant et informatif, le monde des bébés animaux - mais aussi celui de leur mère, de leur père et de leur famille au sens le plus large - s'animera sous vos yeux. Vous verrez ainsi les mamans soutenir leur chancelant nouveau-né dans les premiers et incertains moments de la vie, le nettoyer par de tendres coups de langue, puis le guider vers la première source de nourriture du « monde extérieur », les mamelles maternelles. Vous découvrirez aussi pourquoi le couguar américain choisit non pas une, mais deux tanières avant de mettre bas, ou pour quelle raison la girafe accouche à la verticale - quoiqu'une chute de près de 1,5 mètre ne semble pas être le moyen le plus idéal de débuter dans la vie. Pour chaque animal, l'autonomie intervient à des âges différents, et Le monde des Bébés Animaux permet de mieux comprendre pourquoi un jeune primate bénéficiera de l'entière attention de sa mère quatre années durant, tandis que les souriceaux seront sevrés dès l'âge de trois semaines environ. Ces louveteaux qui se disputent, ces chimpanzés qui sont aux petits soins l'un pour l'autre, ces petits guépards qui courent après leur queue ou encore ces jeunes gazelles de Thompson qui bondissent joyeusement à travers les vastes plaines africaines, vous feront sourire mais vous éclaireront aussi sur quelques-uns des principes fondamentaux qui régissent l'apprentissage de la vie sauvage. Chacune de ces scènes en effet prépare le jeune animal aux conditions de survie dans l'univers des adultes, depuis l'acquisition des principes hiérarchiques à l'intérieur d'une famille ou d'un groupe jusqu'au perfectionnement des techniques de chasse.
La remarquable ténacité avec laquelle les parents animaux protègent leur progéniture des forces de la nature, les dangers du monde sauvage et l'emprise de l'homme se révèlent de manière poignante à travers ce saisissant regard sur la vie familiale animale. Le monde des Bébés Animaux prouve que l'affection, l'amour, l'espoir ou la sollicitude ne sont pas les seuls apanages de l'humanité.
Ancien membre de l'équipe du magazine Vationai Geographic, Bryan Hodgson est aujourd'hui écrivain indépendant et vit à Alexandrie en Virginie (Etats-Unis).
LE PARFUM DES FORETS - L'HOMME ET L'ARBRE, UN LIEN MILLENAIREA l’heure où la destruction des forêts suscite les plus vives inquiétudes, souvenons-nous que l’humanité et les arbres ont toujours formé un duo vital. Amoureux des forêts qu’il arpente depuis l’enfance, Dominique Roques évoque avec une lucidité sensible la magie de ses rencontres avec plusieurs grandes espèces d’arbres, tout en mettant en lumière les contradictions d’une économie essentielle à l’humanité.
Car les humains ont grandi parmi les arbres et grâce à eux. Depuis l’invention de la hache, le même paradoxe est à l’œuvre : en coupant du bois, la population se sédentarise et abat toujours plus d’arbres. De sorte qu’en un peu plus d’un siècle, nous avons coupé la moitié des forêts de la planète. Une accélération mortifère.
Bucheron, sourceur, grand voyageur, à travers le fil conducteur du parfum, omniprésent de la cime des pins aux fumées du charbon de bois, Dominique Roques restitue magistralement le destin de forêts exceptionnelles. Les mythiques cèdres du Liban, qui servirent à ériger le temple de Salomon. Les hêtres d’Europe, symboles de mystère et de danger, abattus pour faire reculer le monde sauvage. Les séquoias géants de Californie, décimés par l’arrivée de la mécanisation, qui firent naître la conscience écologique américaine. Ou encore le gaïac bleu, bois saint du Paraguay, refuge des populations guarani. Autant d’histoires fabuleuses et souvent tragiques.
Tout sépare l’arbre, programmé pour une forme d’éternité, et l’homme, sur terre un court instant. Des Gingko ont survécu à Hiroshima, Tchernobyl est aujourd’hui densément boisé : quoiqu’il leur arrive, coupées, brûlées, les forêts repoussent, tissant inlassablement ce que nous déchirons. Mais en abîmant les arbres, c’est nous-même que nous mettons en péril.
Aussi, à la suite du Giono de L’homme qui plantait des arbres, ce récit d’une écriture magnifique appelle à protéger, restaurer et replanter les forêts sauvages. Si la nature a besoin de nous, nous avons encore plus besoin d’elle. Il y a urgence. Réconcilions-nous avec ce dernier refuge contre le bruit et la fureur des hommes.1,050/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2405001928687
LES ORIGINES ANIMALES DE LA CULTUREL'éthologie contemporaine a opéré une révolution majeure dont on n'a pas encore pris la mesure. Les représentations classiques de l'animal ne sont plus tenables : l'opposition entre nature et culture ne suffit plus à rendre compte de la différence qui sépare l'homme de l'animal. Une véritable ethnologie est désormais nécessaire pour comprendre de nombreuses sociétés animales comme celles des chimpanzés, des éléphants ou de certains mammifères marins. Réexaminant les notions d'outil, de communication, de rationalité, Dominique Lestel montre que les comportements culturels ne constituent pas une rupture propre à l'humain, mais qu'ils émergent progressivement dans l'histoire du vivant. Il suggère par ailleurs que certains animaux doivent être considérés comme d'authentiques sujets dotés d'une histoire, d'une conscience de soi et de représentations complexes. Autant dire que le statut de l'humain doit être repensé de façon radicale : c'est là une des questions majeures du XXIe siècle.
LES ANIMAUX SONT-ILS INTELLIGENTS?Les animaux sont-ils intelligents? Si la réponse paraît évidente, pourquoi attendit-on le XXe siècle pour reconnaître que les animaux étaient loin d'être bêtes? Qu'est-ce que l'intelligence animale? Comment l'étudier? Certaines espèces sont-elles plus intelligentes que d'autres? Certains animaux plus que d'autres? Jusqu'où comparer intelligence animale et intelligence humaine? Tout en nous narrant les principales étapes de la révolution éthologiste qui rompit avec la représentation de l'animal comme petite machine dépourvue d'intelligence, Dominique Lestel nous donne à réfléchir sur les rapports ambigus que nous entretenons avec la notion d'intelligence.280/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291380002
APOLOGIE DU CARNIVOREVous aimez manger de la viande et vous en avez assez de vous entendre accuser par les végétariens de mépriser les animaux? Ce livre est fait pour vous. Dans cet essai mordant, Dominique Lestel pousse le raisonnement des végétariens « éthiques » à l’extrême. Loin de remettre en cause l’empathie pour l’animal, essentielle à notre humanité même, il montre que le carnivore est en fait plus proche de l’animal qu’aucun végétarien ne le sera jamais. Pourquoi ? Parce qu’en mangeant de la viande il assume sa propre nature animale, quand le végétarien manifeste, lui, le désir de supprimer l’animalité et de réactiver le statut d’exception accordé à l’humain. Cet éloge du carnivore à contre-courant du discours dominant n’empêche pas le philosophe de reconnaître l’urgence éthique d’aujourd’hui : ce n’est pas l’abolition de la consommation de viande qu’il faut obtenir, mais celle des élevages industriels intensifs, véritable ignominie des temps modernes. Et il appelle végétariens et carnivores à s’unir dans ce combat.
Dominique Lestel construit depuis plus de quinze ans une anthropologie philosophique écologique qui pense l’homme au milieu des autres êtres vivants et non contre eux. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Les Origines animales de la culture (Flammarion, 2001), L’Animal singulier (Seuil, 2004), L’animal est l’avenir de l’homme (Fayard, 2010) et, avec T. Bardini, Voyage au bout de l’espèce (Dis voir, 2010).