Avons-nous besoin de la nature pour être heureux ? Les changements environnementaux ont-ils réellement un impact sur le bien-être humain ? En d'autres mots, défendre L'environnement ne revient-il pas à défendre notre bonheur ? Bien sûr, le sentiment de responsabilité reste de mise dans la transition vers un développement durable, mais le discours alarmiste ne pourrait-il être relayé par une argumentation positive ? Quelques pays ouvrent la voie – Costa Rica, Bhoutan – avec des programmes de développement novateurs : il existe des pistes concrètes permettant de réconcilier quête du bonheur et maintien de l'intégrité de la nature. Il n'empêche, le tableau, reste sombre. L'homme s'est d'ores et déjà sévèrement séparé de la nature, et il existe un clivage immense entre pays riches et pays pauvres. Les conséquences de ce double constat sont sévères : l'émergence de nouvelles maladies ainsi que de nouvelles sources d'insécurité pourraient en être les premiers symptômes. Cet ouvrage offre une synthèse claire, remarquablement documentée, de l'interaction entre le bonheur humain et l'environnement. Il témoigne de l'importance pour l'homme des satisfactions émotionnelles et spirituelles qu'il éprouve au travers de l'expérience de son appartenance au monde naturel.
Géographe de formation, professeur sur les interactions entre l'homme et son environnement à l'Université catholique de Louvain, en Belgique, et à l'université Stanford, en Californie, Eric Lambin est membre de l'Académie des sciences des Etats-Unis et de celle de Belgique, et lauréat du prix Francqui 2009. Auteur, au Pommier, de La Terre sur un fil, il a publié de nombreux articles scientifiques sur les changements environnementaux.
COCHONS. VOYAGE AUX PAYS DU VIVANTDe tous les animaux, le cochon nous est le plus proche. Il nous accompagne depuis toujours. Nous adorons sa viande, et, génétiquement parlant, il nous ressemble comme personne. Dans le cochon, tous les dérèglements aussi s’incarnent : l’élevage industriel, la maltraitance, les pollutions. Sans compter les maladies qu’il mitonne au plus profond de son corps bien gras. C’est ainsi que pour comprendre notre Terre, ses délices et ses dérives, rien ne vaut un long voyage en compagnie du cochon, de la Bretagne à la Chine, du roi Louis VI au Prix Nobel de médecine Jules Hoffmann, des Métamorphoses d’Ovide aux prophéties (vérifiées) de George Orwell. Bien sûr, vous y rencontrerez, mais à bonne distance, nombre de personnages intéressants dont quelques virus à l’inventivité redoutable, ma chère chauve-souris, championne de l’immunologie, et le désormais célèbre pangolin.
E. O.
Encore une fois, Erik Orsenna gagne haut la main le pari du gai savoir. L’Express.470/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407111380001
SOLUTIONS LOCALES POUR UN DESORDRE GLOBALConséquence directe de notre système de production et de consommation, le dérèglement écologique mondial a provoqué une crise profonde qui menace la sécurité alimentaire de l’humanité. Pourtant, des solutions existent, qui toutes passent par la mise en place d’un autre type de société.
En une vingtaine d’entretiens, Coline Serreau présente des alternatives déjà mises en oeuvre partout dans le monde. Acteurs du changement, des paysans, des agronomes, des économistes ou des philosophes témoignent de la vitalité d’une société nouvelle, encore latente et minoritaire, mais bientôt visible et majoritaire. Théories, analyses et réponses pratiques se mêlent pour interpeller le lecteur citoyen et éveiller en lui le désir d’agir et le plaisir d’envisager une vie nouvelle.
Un plaidoyer pour l’agriculture écologique et pour une utilisation harmonieuse et raisonnée des ressources de notre planète.470/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001947374
LES ORIGINES ANIMALES DE LA CULTUREL'éthologie contemporaine a opéré une révolution majeure dont on n'a pas encore pris la mesure. Les représentations classiques de l'animal ne sont plus tenables : l'opposition entre nature et culture ne suffit plus à rendre compte de la différence qui sépare l'homme de l'animal. Une véritable ethnologie est désormais nécessaire pour comprendre de nombreuses sociétés animales comme celles des chimpanzés, des éléphants ou de certains mammifères marins. Réexaminant les notions d'outil, de communication, de rationalité, Dominique Lestel montre que les comportements culturels ne constituent pas une rupture propre à l'humain, mais qu'ils émergent progressivement dans l'histoire du vivant. Il suggère par ailleurs que certains animaux doivent être considérés comme d'authentiques sujets dotés d'une histoire, d'une conscience de soi et de représentations complexes. Autant dire que le statut de l'humain doit être repensé de façon radicale : c'est là une des questions majeures du XXIe siècle.
LES ANIMAUX SONT-ILS INTELLIGENTS?Les animaux sont-ils intelligents? Si la réponse paraît évidente, pourquoi attendit-on le XXe siècle pour reconnaître que les animaux étaient loin d'être bêtes? Qu'est-ce que l'intelligence animale? Comment l'étudier? Certaines espèces sont-elles plus intelligentes que d'autres? Certains animaux plus que d'autres? Jusqu'où comparer intelligence animale et intelligence humaine? Tout en nous narrant les principales étapes de la révolution éthologiste qui rompit avec la représentation de l'animal comme petite machine dépourvue d'intelligence, Dominique Lestel nous donne à réfléchir sur les rapports ambigus que nous entretenons avec la notion d'intelligence.280/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291380002