Si saint François n'est jamais allé en Chine, son esprit, en revanche, a très tôt visité ce vaste empire. C'est ce que Jean Golfin fait découvrir dans ce livre plein de surprises. Sous la forme d'une biographie " romancée ", fondée sur des détails véridiques, il raconte et fait revivre la passionnante épopée d'un homme solitaire qui a vécu douze années en pays lointain, sans nouvelles de la chrétienté latine : le franciscain Jean de Montecorvino, envoyé en Chine à la fin du XIIIe siècle, sous la dynastie mongole des Yuan. S'il eut des rapports avec les Chinois, il en eut plus encore avec les Mongols et la cour de Temur - il a même converti un prince mongol déjà nestorien. Missionnaire infatigable et énergique, il établit au XIVe siècle l'archevêché de ce qui deviendra Pékin. Il crée aussi plusieurs autres diocèses dans les villes fréquentées par des commerçants étrangers. Lorsqu'il meurt, à quatre-vingts ans, il est vénéré par tous : un dominicain de passage, témoin de son enterrement en Chine (la Tartane ou la Cathay pour l'Occident), a pu en témoigner. L'ouvrage de Jean Golfin est le fruit d'une patiente recherche. Il montre que les Franciscains ont été en Chine avant les Jésuites et le père de Ricci. Par là, il attire l'attention sur une période de l'histoire de l'Eglise en Chine qui est restée par trop inaperçue. En effet, avec la disparition de Jean de Montecorvino, c'est une page de l'histoire du christianisme dans ces régions du monde qui se tourne : d'autres ambassades viendront à Pékin après sa mort, mais sans grand succès, car avec les Ming, et la peste aidant, l'Extrême-Orient se fermera alors pour longtemps.
Jean Golfin a enseigné l'histoire de la Chine à l'université de Toulouse. Il s'est intéressé à l'histoire des civilisations et des religions, ainsi qu'à la philosophie. Il a déja publié aux Editions Privas : La Pensée de Mao Tsé-Toung, 1971 et Les 50 mots clés de la sociologie, 1972, et aux Editions Complexe : La Chine et ses populations, 1982.
Le leadership aujourd’hui est généralement défini comme la capacité d’une personne à influencer, à diriger ou à fédérer un groupe, pour atteindre un but commun, dans une relation de confiance mutuelle. Les enjeux sont tels que la maturité émotionnelle du leader – ce que les spécialistes appellent « l’intelligence émotionnelle » – ne peut être facultative.
Selon Peter Scazzero, les changements durables dans les Églises et les organisations requièrent des hommes et des femmes engagés à diriger sur les fondements d’une vie intérieure profonde et transformée, enracinée dans une communion d’amour avec Dieu. Notre façon de diriger dépend davantage de qui nous sommes que des stratégies et des techniques que nous mettons en oeuvre. Si nous échouons à reconnaître que ce que nous sommes intérieurement façonne chaque aspect de notre leadership, nous causerons des dommages, à nous-mêmes et à ceux que nous dirigeons.
Nous vous invitons à découvrir ce livre passionnant qui vous ouvrira une porte sur une toute nouvelle manière de vous observer et de mieux vous connaître, mais aussi sur une façon radicalement différente de diriger. C’est tout le bonheur que nous vous souhaitons !
LE DIEU SEPARELe gnosticisme (ce réservoir de mythes et d'arguments pour tous les ésotérismes) : une religion indépendante du christianisme ? D'origine juive ? Devenu une hérésie en se mêlant au christianisme ? Et un tournant de l'histoire religieuse de l'Occident. Les documents découverts à Nag Hammadi parurent si étranges que la question fut tranchée en faveur d'une origine non chrétienne du gnosticisme. La synthèse magistrale de Simone Pétrement est l'oeuvre d'une vie. Elle permet d'en mieux juger : la croix sépare Dieu du monde. La description des mythes ― le Démiurge, les Sept Anges créateurs, la Mère, le Dieu « Homme » ― et l'analyse des doctrines ― le salut par la connaissance, le docétisme, l'« eschatologie réalisée », le dualisme et la liberté par la grâce ― permettent de reconstituer la formation et le développement du gnosticisme en ses courants, ses auteurs et ses textes. Et nous en restituent, en ses moments parfois sublimes, l'univers fascinant.3,300/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001939168
LE MAL A L'AME - L'ACEDIE, DE LA MELANCOLIE A LA JOIEUn huitième péché capital a été oublié de la liste. Sans surprise, puisque c'est le mal contemporain par excellence. Chez les Pères du désert, l'acédie est ce dégoût de soi et du monde qui conduit à l'inertie. Diagnostic, remède et réinterprétation moderne : un livre pour redevenir le maître de sa vie. Le mal de l'âme le plus insidieux et le plus répandu dans le monde contemporain serait-il aussi le plus méconnu ? Et cette ignorance ferait-elle aussi qu'il soit le moins bien combattu ? Qu'ont en commun le salarié en proie au burn-out, l'amoureux qui sombre dans l'ennui, l'actif qui cède à la torpeur ou à l'hyperactivité et la surconsommation, l'adolescent affalé sur un canapé, l'oeil rivé au plafond ou hypnotisé par l'écran vidéo, ou encore l'individu " dégoûté " de tout et rongé par les ressentiments ? Et comment cette errance et ce repli désespéré sur soi deviennent-ils un état de vie ? Ce mal se nomme l'acédie. Tout le monde connait les sept péchés capitaux : colère, avarice, envie, orgueil, gourmandise, paresse, luxure. Mais peu de gens savent qu'il existe chez les Pères du désert un huitième péché, cette folle mélancolie, ce " démon de midi ", ce " à quoi bon ? " qui consume l'intelligence, le coeur, l'existence. Alexandra Puppinck-Bortoli a décidé de réagir contre ce mal qui nous menace plus que jamais, personnellement et collectivement. Elle dévoile toutes les facettes actuelles de ce mal ancien, et propose des solutions pour en guérir. Un traité du déconfinement moral et spirituel sur les ravages planétaires de l'acédie, cet autre virus pandémique qui double le coronavirus. Une sagesse d'hier pour réapprendre à vivre aujourd'hui. Un guide pour passer de la morosité à la joie.990/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001938838