LE MINOTAURE PLANETAIRE: L'OGRE AMERICAIN, LA DESUNION EUROPEENNE ET LE CHAOS MONDIAL
LE MINOTAURE PLANETAIRE: L'OGRE AMERICAIN, LA DESUNION EUROPEENNE ET LE CHAOS MONDIAL
""Pénétrant. Percutant. A lire d'urgence."" Romaric Godin (La Tribune) L’équilibre économique du monde, et sa prospérité, sont des choses bien trop sérieuses pour qu’on les laisse aux mains des marchés. C’est ce qu’ont bien compris les États-Unis, qui s’arrogèrent, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale le rôle de maître d’œuvre de la reconstruction du monde occidental. Leur objectif : prendre le contrôle de la redistribution du solde de la balance commerciale au niveau mondial, ce que les économistes appellent le recyclage des excédents. Par deux fois, par deux méthodes distinctes, Washington s’assura la mainmise sur le recyclage des excédents mondiaux et crut ainsi ancrer l’hégémonie américaine sur un socle en acier trempé. D’abord grâce aux accords de Bretton Woods et au Plan Marshall, puis grâce à l’abandon de l’étalon-or en 1971. C’est à cette deuxième période que Yanis Varoufakis donne le nom de Minotaure planétaire. Grâce à lui Wall Street vit sa richesse s’accroître sans limite, et sans retenue. Mais le Minotaure succomba à la courte vue et à l’irrépressible cupidité de ceux-là mêmes qui étaient censés le protéger. De notre côté de l’Atlantique, la création de l’euro fut pour Bonn (puis Berlin) l’occasion rêvée de s’approprier un ‘Minitaure’ européen et de réduire, enfin, à sa merci, le grand rival français. La mort du Minotaure planétaire en 2008 marquera une des crises les plus dévastatrices qui se soit jamais abattue sur l’humanité. Et les responsables politiques ont abdiqué au grand bénéfice de la ‘faillitocratie’, bradant leur pouvoir à vil prix face aux banques par qui le malheur était venu. Pour sa part l’ersatz de Minotaure imaginé par l’Allemagne a fait long feu, rongé par les égoïsmes nationaux de ses ordonnateurs et l’ineptie de sa construction, mais non sans entraîner l’Europe vers l’abîme ni sans jeter des millions de nouveaux pauvres à la rue. L’issue n’est pas sans espoir. Washington, comme Pékin et d’autres ont bien compris l’importance du recyclage des excédents, mais qui, aujourd’hui, serait a même d’en assurer le fonctionnement ?"
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En analysant l’évolution des théories et des politiques économiques mondiales, Jean-Marc Daniel bat en brèche bien des idées reçues. Loin d’opposer travail et capital, il s’attaque aux conséquences néfastes des actions prédatrices des « oisifs », bureaucrates publics ou privés, qui agissent au détriment de la valeur créée par les « productifs », ouvriers, agriculteurs, entrepreneurs.
Depuis l’origine des civilisations jusqu’au XXIe siècle, de Tibère à Xi Jinping et Joe Biden, l’auteur dresse le panorama passionnant d’une économie qui, de crise en crise, engendre de nouveaux modèles.610/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002033255
LA SAGA DES ROCKEFELLERLes Rockefeller... Rarement une dynastie a marqué à ce point l'histoire des États-Unis et, plus largement, celle du XXe siècle. Pour le plus grand nombre, ils symbolisent l'argent, le luxe, la puissance et la philanthropie. Au départ, John D. Rockefeller senior, le « roi du pétrole ». Dans les années 1870, ce visionnaire austère se lance dans le raffinage de l'or noir. En à peine vingt ans, il bâtit un gigantesque empire, la première grande compagnie pétrolière de l'histoire. À la fin de sa vie, il est l'homme le plus riche du monde. Son fils Junior, lui, préfère s'éloigner de l'univers impitoyable des affaires pour celui de la philanthropie à vocation universelle. Il investit des sommes colossales dans des œuvres médicales, sociales et éducatives et finance, entre autres, la restauration du château de Versailles. Ses cinq fils vont plus loin encore : ils s'emploient à étendre le réseau de la dynastie, et investissent les lieux de pouvoir ¿ de l'industrie à la banque en passant par la politique. Les générations suivantes tournent le dos au pétrole, se rangent du côté des énergies vertes pour réparer les dégâts causés par leur famille sur l'environnement et s'engagent dans de grandes causes humanitaires, sans rien perdre de leur prestige. L'historien Tristan Gaston-Breton nous raconte la prodigieuse saga familiale des Rockefeller dont le nom a traversé les siècles et n'est jamais loin du pouvoir.Tristan Gaston-Breton est spécialiste de l'histoire des entreprises et collaborateur régulier du journal Les échos.1,150/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002033137
ECONOMIE DU BIEN COMMUNAvec ce premier livre en français destiné à un large public, le prix Nobel d'économie 2014 nous invite à partager sa passion pour cette discipline. Il défend une certaine vision de l'économie, science qui croise la théorie et les faits au service du bien commun, et de l'économiste, chercheur et homme de terrain. C'est dire que le lecteur pénètre dans l'atelier d'un économiste et voyage à travers les sujets affectant notre quotidien : économie numérique, innovation, chômage, changement climatique, Europe, État, finance, marché... En dressant un panorama des grandes problématiques de l'économie d'aujourd'hui, Jean Tirole nous fait entrer au coeur des théories dont il est le père.660/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501160620001
L'ECONOMIE A VENIR Dans un dialogue approfondi, Gaël Giraud et Felwine Sarr réfléchissent la modernité, repensent l’héritage des Lumières, déconstruisent le capitalisme, imaginent des gouvernements qui prendraient leurs distances par rapport au réductionnisme capitaliste... Mêlant philosophie, spiritualité, politique et économie, cet échange fluide rappelle que l’économie n’est pas une finalité et insiste sur la nécessité pour l’humanité de se définir un projet plus grand que la maîtrise des instruments.490/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501002015404