Corps du monde offre un tour d’horizon des pratiques corporelles contemporaines, en explorant leurs origines, leurs différences et leurs significations. D’un continent à l’autre, anthropologues, ethnologues, historiens et philosophes interrogent le rapport que chacun entretient à son corps selon sa culture, son sexe, son mode de vie.
Le corps se pare et se transforme au gré des normes locales ou des canons de beauté mondialisés. Il se vit comme une épreuve lorsqu’il est condamné à ramper dans les souterrains de Las Vegas, à se monnayer sur le marché du travail ou à se prostituer. Il soulève parfois des questions éthiques ou juridiques plus vastes, comme dans le cas des mères porteuses. Mais il peut aussi imposer sa puissance comme arme de lutte identitaire ou encore s’inventer hybride et bionique dans le futur.
Spiritualité, alimentation, sexualité, transformation, marchandisation… prenant le parti du métissage et de la diversité, cet ouvrage richement illustré propose au lecteur curieux de géographie, de cultures diverses et d’histoires précises un passionnant voyage en terre humaine.
LE VAUDOU HAITIEN"Le vaudou appartient à notre monde moderne, sa langue rituelle dérive du français et ses divinités se meurent dans un temps industrialisé qui est le nôtre ; ne serait-ce qu'à ce titre, il relève de notre civilisation".750/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401301960001
AU COMMENCEMENT ETAIT... - UNE NOUVELLE HISTOIRE DE L'HUMANITEVoici l'édition Poche collector du grand livre de davdi Graeber et David Wengrow. Depuis des siècles, nous nous racontons sur les origines des sociétés humaines et des inégalités sociales une histoire très simple. Pendant l’essentiel de leur existence sur terre, les êtres humains auraient vécu au sein de petits clans de chasseurs-cueilleurs. Puis l’agriculture aurait fait son entrée, et avec elle la propriété privée. Enfin seraient nées les villes, marquant l’apparition non seulement de la civilisation, mais aussi des guerres, de la bureaucratie, du patriarcat et de l’esclavage. Ce récit pose un gros problème : il est faux.710/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401081960001
LA MORT A L'OEIL NULa douleur du deuil et notre impuissance devant la mort sont inscrits au plus profond de notre histoire et s'expriment avec force dès les premiers écrits de l'humanité... La douleur du deuil et notre impuissance devant la mort sont inscrits au plus profond de notre histoire et s'expriment avec force dès les premiers écrits de l'humanité. Les sociétés humaines ont ainsi déployé bien des efforts depuis la préhistoire pour apprivoiser la mort. À travers le fil conducteur des rites funéraires, leur temporalité et leur matérialité, le lecteur est convié à découvrir des pratiques anciennes, des croyances d'ailleurs ou des invariants universels qui invitent à repenser la mort et notre relation aux absents. Des premières sépultures datées de plus de 100 000 ans aux " funérailles bio " du XXIe siècle, en passant par la célébration de la " fête des morts ", la communication avec les défunts ou le devenir des ossuaires, cet ouvrage explore la diversité et la richesse du rapport à la mort, et souligne ainsi notre capacité à nous accommoder de notre funeste destin.
La figuration n’est pas tout entière livrée à la fantaisie expressive de ceux qui font des images. On ne figure que ce que l’on perçoit ou imagine, et l’on n’imagine et ne perçoit que ce que l’habitude nous a enseigné à discerner. Le chemin visuel que nous traçons spontanément dans les plis du monde dépend de notre appartenance à l’une des quatre régions de l’archipel ontologique : animisme, naturalisme, totémisme ou analogisme. Chacune correspond à une manière de concevoir l’ossature du monde, d’en percevoir les continuités et les discontinuités, notamment les diverses lignes de partage entre humains et non-humains.
Masque yup’ik d’Alaska, peinture sur écorce aborigène, paysage miniature de la dynastie des Song, tableau d’intérieur hollandais du XVIIe siècle : par ce qu’elle montre ou omet de montrer, une image révèle un schème figuratif particulier, repérable par les moyens formels dont elle use, et par le dispositif grâce auquel elle pourra libérer sa puissance d’agir. En comparant avec rigueur des images d’une étourdissante diversité, Philippe Descola pose magistralement les bases théoriques d’une anthropologie de la figuration.
Philippe Descola
Médaille d’or du CNRS, Professeur émérite au Collège de France, il développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps.1,040/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2309191960001