Vous avez frissonné devant les sociétés totalitaires que promettaient la plupart des films de science-fiction?? Éteignez vos écrans et ouvrez grand les yeux. Près d'un milliard de caméras sont déjà braquées sur vous, surveillant votre comportement dans les rues, les magasins, les bureaux, les écoles... Pire?: très bientôt, armés de lunettes connectées, des millions d'êtres humains filmeront en continu leur vie, et donc celle des autres. L'homme était jadis un loup pour l'homme. Il sera bientôt une loupe pour ses semblables. Personne ne pourra empêcher cela. Ni les individus ni les États. C'est cet apparent constat d'échec que Robin Rivaton renverse et déconstruit tout au long de ce livre si original, et résolument optimiste. Puisque la technologie va s'imposer à nous, nous n'avons guère le choix?: réfléchissons, et prenons le meilleur d'elle. Les possibilités semblent infinies. Imaginez comme les villes seraient propres, et combien les incivilités baisseraient?! Imaginez les rues rendues aux habitants, qui n'auraient plus peur d'y marcher la nuit?! Imaginez le désengorgement des tribunaux, avec des procès plus justes, et où ce ne serait plus parole contre parole?! Écologie, justice, criminalité?: servons-nous du progrès pour vraiment progresser.
LES INGENIEURS DU CHAOSDans le monde de Donald Trump, Jair Bolsonaro et Matteo Salvini, chaque jour porte sa maladresse, sa polémique, son coup d'éclat. Aux yeux de leurs électeurs, les défauts des leaders populistes se muent en qualités. Leur inexpérience est la preuve qu'ils n'appartiennent pas au cercle corrompu des élites et leur incompétence, le gage de leur authenticité. Les tensions qu'ils produisent au niveau international sont l'illustration de leur indépendance et les théories du complot qui jalonnent leur propagande, la marque de leur liberté de penser. Pourtant, derrière les apparences débridées du carnaval populiste, se cache le travail acharné de spin-doctors, d'idéologues et d'experts du Big Data, sans lesquels ces leaders populistes ne seraient jamais parvenus au pouvoir. Dans ce livre, Giuliano da Empoli brosse le portrait de personnages presque tous inconnus du grand public, et qui sont pourtant en train de changer les règles du jeu politique et le visage de nos sociétés.460/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408060810001
HOMO DOMESTICUS - UNE HISTOIRE PROFONDE DES PREMIERS ETATSAucun ouvrage n'avait jusqu'à présent réussi à restituer toute la profondeur et l'extension universelle des dynamiques indissociablement écologiques et anthropologiques qui se sont déployées au cours des dix millénaires ayant précédé notre ère, de l'émergence de l'agriculture à la formation des premiers centres urbains, puis des premiers États. C'est ce tour de force que réalise avec un brio extraordinaire Homo domesticus. Servi par une érudition étourdissante, une plume agile et un sens aigu de la formule, ce livre démonte implacablement le grand récit de la naissance de l'État antique comme étape cruciale de la " civilisation " humaine. Ce faisant, il nous offre une véritable écologie politique des formes primitives d'aménagement du territoire, de l'" auto-domestication " paradoxale de l'animal humain, des dynamiques démographiques et épidémiologiques de la sédentarisation et des logiques de la servitude et de la guerre dans le monde antique. Cette fresque omnivore et iconoclaste révolutionne nos connaissances sur l'évolution de l'humanité et sur ce que Rousseau appelait " l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes ".770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001955451
L'ILLUSION POLITIQUEDans la société occidentale, le verbalisme politique exprime une double illusion, en même temps qu'il lui donne naissance. Nous assistons au développement de l'illusion de l'homme politique qui croit maîtriser la machine de l'État, qui croit prendre des décisions politiques toujours efficaces, alors qu'il se trouve de plus en plus impuissant en face de la rigueur croissante des appareils étatiques. Or, cette impuissance de l'homme politique est voilée précisément par la puissance et l'efficacité des moyens d'action de l'État qui interviennent toujours plus profondément et exactement dans la vie de la nation, et dans celle des citoyens. Mais l'homme politique, fût-il dictateur, n'a finalement aucune maîtrise de ces moyens. Réciproquement, paraît l'illusion du citoyen, qui, vivant encore sur l'idéologie de la souveraineté populaire et des constitutions démocratiques, croit pouvoir contrôler la politique, l'orienter, participer à la fonction politique, alors que tout au plus il peut contrôler des hommes politiques sans pouvoir réel - et s'engage, sur cette double illusion, un dialogue d'impuissants. Dans cette difficile situation, n'y a-t-il aucun remède ? S'il en existait un, il serait, en tout cas, à la fois humble et héroïque.490/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001947408