Le général de Gaulle est le personnage qu’Aron évoque le plus régulièrement dans ses mémoires.
De leur rencontre en 1940 à Londres, où les avait conduits leur commun refus de la défaite devant le totalitarisme nazi, jusqu’à la mort de de Gaulle, le destin des deux hommes est lié. Cet ouvrage regroupe l’essentiel des articles écrits par le philosophe sur l’homme politique dans les différents journaux et revues auxquels il a collaboré : depuis la Résistance et la Libération, jusqu’au départ de de Gaulle en 1969, en passant par la sortie du bourbier de la guerre d’Algérie et la rédaction de la Constitution. Aron approuve souvent l’action du général, notamment sur la Constitution, l’engagement contre le totalitarisme stalinien, la construction d’une défense nucléaire française indépendante ou la réforme de l’économie française. Mais le respect, voire l’admiration, de l’intellectuel pour le grand homme d’État n’éteint jamais ni le sens critique ni la liberté de l’esprit ; et Aron, quand il l’estime nécessaire, sait prendre ses distances avec de Gaulle : sur son anti-américanisme inutile, ses réticences à l’égard de la construction européenne, ou, de manière plus douloureuse en 1967, sa rupture avec Israël.
La préface inédite de Jean-Claude Casanova restitue l’horizon politique et intellectuel dans lequel ces textes furent écrits, en même temps qu’elle jette un éclairage personnel sur ce que fut la relation complexe entre Aron et de Gaulle.
MANIE EPISTOLAIRE - LETTRES CHOISIES,1930-1991"La lettre, conversation avec un absent, représente un événement majeur de la solitude. Cherchez la vérité sur un auteur plutôt dans sa correspondance que dans son oeuvre. L'oeuvre est le plus souvent un masque." Sélectionnées parmi plusieurs milliers dans les archives personnelles de Cioran, les cent soixante lettres ici réunies, la plupart inédites, sont adressées à sa famille et à ses amis, en Roumanie puis en France, à ses pairs et à ses lecteurs. On y croise notamment Aurel, son petit frère séminariste, Mircea Eliade, Carl Schmitt, Jean Paulhan, François Mauriac, María Zambrano, Samuel Beckett, Armel Guerne, Roland Jaccard, Clément Rosset, mais aussi la "Tzigane", sa dernière histoire sentimentale. Lucides, ironiques, existentielles, elles composent entre dix-neuf et soixante-dix-neuf ans un autoportrait intime et intellectuel de l'auteur de Précis de décomposition, et révèlent le génie de Cioran pour un art épistolaire qu'il mettait au-dessus de tout.1,160/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001938876
SUR LE BON USAGE DES MAUVAISES SANTES - LETTRES D UN MALADEInlassable lecteur, sensible et anxieux, Marcel Proust (1871-1922) a questionné dans son oeuvre le rapport entre le temps et l'écriture, cultivant la mémoire des instants perdus. Vaste continent à explorer, la correspondance de l'écrivain est un pont vital entre sa forteresse intime et la vie extérieure. Oscillant entre conversations mondaines et introspections profondes, ses lettres montrent comment transformer la faiblesse en vocation littéraire et la maladie en ressource de génie..440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291114006
MES REVES N'APPARTIENNENT QU'A MOI - LETTRES DE LA FEMME QUIPar son intensité et les personnages inoubliables qui l'ont peuplée, la vie de Mary Shelley (1797-1851) fut un véritable roman, que l'on suit chapitre par chapitre à travers ses lettres. La créatrice de Frankenstein est saisie ici dans le tourbillon des glorieuses années du Romantisme : elle se passionne, souffre, ne cesse de revendiquer sa liberté. Shelley dépeint son formidable cénacle d'amis - parmi lesquels Lord Byron - qui jugeait la beauté du monde indissociable de ses vérités. 440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291114005