Les Antonins tiennent une place tout à fait à part dans la grande galerie des empereurs romains. Entre 96 et 192, ils régnèrent sur un empire à son apogée, élevé au rang de « siècle d'or », et bénéficient depuis l'Antiquité d'une réputation d'excellence dont peu de souverains peuvent s'enorgueillir. Encensés par la tradition historique, ils ont été célébrés pour leur pratique du pouvoir jugée exemplaire autant que pour leurs qualités d'hommes privés. Les sources décrivent des empereurs philanthropes et humanistes, acquis aux principes de la philosophie, consciencieux et modérés dans leurs fonctions de chefs d'État, grands connaisseurs du droit, épris de justice, soucieux du bien-être des populations. Étonnamment modernes, ils ont de quoi séduire et ne correspondent pas exactement à l'image communément associée aux empereurs romains – celle de despotes autocrates, cruels et arbitraires, à l'instar des fameux Julio-Claudiens, dont la légende noire reste tenace.
Pourtant, ces empereurs régulièrement érigés en modèles, sont aujourd'hui presque inconnus du grand public. Leur règne mérite donc qu'on s'y attarde, d'autant qu'il correspond à un moment de bascule. Le « siècle d'or » ne vaut en réalité que pour les premiers d'entre eux. La dynastie s'achève sur Commode, qui gouverne en tyran et marque un retour à des heures sombres, annonciatrices du désenchantement à venir, mais l’évolution était déjà en germe sous Marc Aurèle. Le mythe même qui leur est attaché demande à être mis à l'épreuve des faits. Car si leur flatteuse réputation n'a manifestement pas été usurpée, la tradition historique, prompte à vanter leurs mérites, est restée plus discrète sur certains éléments susceptibles d'écorner leur renom. Par ailleurs, si l'ensemble de la dynastie a été figé dans une image d'excellence, chaque règne est assurément singulier et, par-delà les traits communs, présente des spécificités plus ou moins glorieuses. L'objet de ce livre est donc de revenir sur le détail de chacun, loin de toute idéalisation mais sans parti pris ni esprit de système. Il ne s'agira pas de déconstruire le mythe au mépris des faits, mais de tenter de cerner au plus près une réalité complexe, en tenant compte des derniers apports de l'historiographie.
L'EGYPTE PHARAONIQUE, L'AGE D'OR DES PYRAMIDES - L'AGE D'OR DES PYRAMIDES ET LES SCIENCES SACREESLes pyramides n’étaient pas des tombeaux mais des matrices d’éternité qui ont « fatigué le temps »…C’est cette révélation essentielle de l’âge d’or de la civilisation pharaonique que nous raconte, de sa plume incomparable, Christian Jacq. Il nous invite, dans un ouvrage richement illustré, à découvrir l’extraordinaire aventure de ces bâtisseurs qui se nourrissaient des sciences sacrées : l’astrologie, la magie, l’alchimie. Il nous explique pourquoi aucun esclave n’a jamais travaillé à l’édification des pyramides. Pourquoi ces dernières n’ont jamais caché le moindre corps mortel, puisque la pyramide est l’incarnation d’Osiris.2,750/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270840002
PELERINAGES D'EGYPTE - HISTOIRE DE LA PIETE COPTE ET MUSULMAAu travers des pèlerinages et des lieux saints d'Egypte, s'écrit l'histoire de la piété de tout un peuple. Depuis le XVe siècle jusqu'à maintenant, les mouleds sont des fêtes patronales annuelles célébrées au tombeau des saints coptes comme musulmans, où cohabitent expressions de piété et récréations populaires. Les pèlerinages musulmans s'organisent sur le principe des Lieux saints de La Mecque et Médine et sont fortement imprégnés de soufisme, tandis que les coptes restent fidèles aux modèles du moine - au désert - et du martyr. La culture folklorique, qui façonne encore ces pèlerinages, longtemps la seule distraction des Egyptiens, était commune aux deux confessions. Les nombreuses photographies qui illustrent l'ouvrage en témoignent. Mais, depuis la fin du XIX, siècle, le réformisme musulman puis le Renouveau copte ont élaboré une nouvelle définition restrictive du sacré. La réforme éloigne de plus en plus pèlerinages coptes et pèlerinages musulmans et censure les foires et les fêtes foraines qui les accompagnaient.1,650/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270840001
VOYAGE DANS L'EGYPTE DES PHARAONSChristian Jacq présente les principaux sites et monuments de la civilisation pharaonique, en suivant un itinéraire du nord vers le sud, de Tanis (dans le Delta) à Abou Simbel. la quintessence d'une passion.
Partir pour l'Egypte des pharaons, c'est réaliser un rêve. Et pour entrer dans cet univers où se côtoient la plus humble des stèles et la plus majestueuse des pyramides, qui ne souhaiterait la compagnie d'un guide ? A la fois admiratif, passionné et pétri de culture égyptienne, Christian Jacq est ici cet intermédiaire idéal. Il prend littéralement le lecteur par la main et lui offre la meilleure des leçons, autant qu'il l'initie à l'âme d'une civilisation, à son génie propre. Depuis Ménès, le premier pharaon, jusqu'à la dernière inscription hiéroglyphique datant de la fin du IVe siècle de notre ère, le monde des trente dynasties de souverains qui ont fait l'Egypte se trouve comme éclairé et mis en scène. A Guizeh, Karnak, Philae ou dans la Vallée des Rois, notre guide privilégié propose des clés pour comprendre le rôle et la signification des pyramides, des temples et des tombeaux. En s'appuyant sur les recherches égyptologiques les plus récentes, il fait sentir la spiritualité de l'ancienne Egypte, décryptant les plans et l'architecture des plus célèbres monuments, donnant à lire ces "pierres d'éternité".
Christian Jacq a publié de nombreux livres d'histoire de l'Egypte ancienne chez Perrin, dont "L'Egypte ancienne au jour le jour", "L'Egypte des grands pharaons", "L'Egypte des monuments anciens", "La Vallée des Rois", "Nefertiti et Akhenaton", "Les Egyptiennes", "Les Pharaons racontés aux enfants" et, chez Plon, une trilogie romanesque récemment rééditée en collection " Volumes " : "Le Juge d'Egypte".440/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312001863265
HISTOIRE DE L'EGYPTE ANCIENNELes incessantes révisions qu'opère l'égyptologie - une discipline somme toute récente - sont parfois longues à sortir du milieu des spécialistes. Ainsi, pour la plupart, avons-nous, de la civilisation du Nil, une vision quelque peu traditionnelle et conventionnelle, le plus souvent tributaire de découvertes et de travaux remontant aux années 1950 et 1960, alors que des avancées décisives ont eu lieu depuis. De ces acquis anciens et nouveaux un égyptologue propose ici une synthèse à la fois vivante et savante, portant sur l'ensemble de l'histoire de la terre des Pharaons (depuis la préhistoire jusqu'à la conquête d'Alexandre). Etayée sur la chronologie la plus sûre à ce jour et nourrie des informations livrées par un matériel archéologique de plus en plus abondant, elle fait une large part - et c'est là une de ses principales nouveautés - à l'économie, à la linguistique, à l'anthropologie, etc., à côté d'approches plus classiques comme le récit des événements et l'évocation des figures marquantes. Abondamment illustré et enrichi de nombreux textes égyptiens, cet ouvrage ambitionne de donner à l'honnête homme de notre temps, au voyageur, à l'étudiant, une connaissance approfondie de la plus ancienne et assurément, la plus prestigieuse des civilisations du Bassin méditerranéen.
Né en 1948, directeur de l'IFAO du Caire, professeur à l'université de Paris-Sorbonne, Nicolas Grimal a jusqu'à présent publié essentiellement des articles et des ouvrages universitaires. Il est notamment l'auteur d'une thèse d'Etat sur Les Termes de la propagande royale, du Nouvel Empire à la conquête d'Alexandre, 1986.600/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312001863253