« Nous avons perdu la nuit. Les écrans sont arrivés, et avec eux la connexion permanente. Voici venu le temps de l’aube perpétuelle. De la lueur bleutée qui jamais ne s’éteint, du rayonnement qui jamais ne s’apaise. Eveillés, hagards, hébétés, nous sommes irrémédiablement attirés par leur lumière. Finies les insomnies, place à l’a-somnie et aux veilleurs sentinelles, à ceux pour qui la nuit n’est plus qu’une séquence hypnotique entre mauvais sommeil et connexion décevante. Je suis l’un d’entre eux. » Ainsi se livre Bruno Patino dans ces pages prophétiques. Le poisson rouge n’est plus, englouti dans le déluge de signes, textes, images, sons. Nous habitons le réseau dans l’illusion de la toute-puissance. Nous pensons avoir accès à un choix illimité : musique, films, séries télévisées, livres, actualités et rencontres. Mais le calcul est notre maître ; la fatigue, l’abandon, la fuite et la perte du collectif notre quotidien. L’attente a disparu, et avec elle le manque, et avec lui le désir et le rêve. Nous voici submergés, privés de liberté, réduits à nos données : une vie numérique. Tout a-t-il été écrit ? Une apocalypse programmée par les créateurs – scénaristes, chercheurs et entrepreneurs ? Si la fin des temps est le produit de notre imaginaire, peut-être pouvons-nous encore en changer le cours. Un essai brillant et personnel, placé à point nommé dans le torrent numérique. Une Société du spectacle où se dessine une issue.
LES FABRIQUES DE SOI ? - IDENTITE ET INDUSTRIE SUR LE WEBDepuis qu’il se prétend « social », le web regorge de formats industriels qui standardisent les manières de se représenter et de se raconter. En quelques années, l’identité est devenue une affaire de profils, de réseaux, de fils et de mises à jour. Cette intense dynamique numérique relie désormais le quotidien des internautes aux intérêts de géants américains cotés en bourse. Jusqu’où la Toile des amis est-elle inféodée à une trame de discours ambigus ? Autant d’interrogations qui appellent à décrire en détail une sensibilité hégémonique, façonnée par des dispositifs web qui déclinent sans cesse les identités des internautes entre des positions d’auteur, de pair et de client.880/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001878344
SUBMERSION« Nous avons perdu la nuit. Les écrans sont arrivés, et avec eux la connexion permanente. Voici venu le temps de l’aube perpétuelle. De la lueur bleutée qui jamais ne s’éteint, du rayonnement qui jamais ne s’apaise. Eveillés, hagards, hébétés, nous sommes irrémédiablement attirés par leur lumière. Finies les insomnies, place à l’a-somnie et aux veilleurs sentinelles, à ceux pour qui la nuit n’est plus qu’une séquence hypnotique entre mauvais sommeil et connexion décevante. Je suis l’un d’entre eux. » Ainsi se livre Bruno Patino dans ces pages prophétiques. Le poisson rouge n’est plus, englouti dans le déluge de signes, textes, images, sons. Nous habitons le réseau dans l’illusion de la toute-puissance. Nous pensons avoir accès à un choix illimité : musique, films, séries télévisées, livres, actualités et rencontres. Mais le calcul est notre maître ; la fatigue, l’abandon, la fuite et la perte du collectif notre quotidien. L’attente a disparu, et avec elle le manque, et avec lui le désir et le rêve. Nous voici submergés, privés de liberté, réduits à nos données : une vie numérique. Tout a-t-il été écrit ? Une apocalypse programmée par les créateurs – scénaristes, chercheurs et entrepreneurs ? Si la fin des temps est le produit de notre imaginaire, peut-être pouvons-nous encore en changer le cours. Un essai brillant et personnel, placé à point nommé dans le torrent numérique. Une Société du spectacle où se dessine une issue.880/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001878332
LA CIVILISATION DU POISSON ROUGELe poisson rouge qui tourne dans son bocal serait incapable de fixer son attention au-delà de 8 secondes. Et le temps de concentration de la génération des Millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés, serait de 9 secondes. Serions-nous devenus des poissons rouges, vidés de notre être, incapables d’attendre ou de réfléchir, reclus dans la transparence, noyés dans un océan de messages, de sollicitations, d’informations, sous le contrôle des algorithmes et des robots ? Les empires économiques ont créé une nouvelle servitude avec une détermination implacable. Au cœur du système et de notre vie quotidienne, un projet caché : l’économie de l’attention. Sans rejeter la civilisation numérique, il est temps de reprendre le contrôle pour la transformer.
Une lecture décapante. Claire Chartier, L’Express.
Bruno Patino dénonce la tyrannie des réseaux sociaux. Percutant. Fabienne Schmitt, Les Échos.430/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001878305
EST-CE QUE TU MEMES ? - DE LA PARODIE A LA PANDEMIE NUMERIQUELes mèmes, ces images ou séquences d'images fixes ou animées, transformées et détournées, inondent le web et nos messageries. Personne n'y échappe. Ils circulent sur Internet, à la portée de tout un chacun, pour nous faire rire, pour critiquer ou donner à penser. Parfois regardée avec mépris, cette nouvelle manifestation de la pop culture recèle un monde complexe, qu'il faut pénétrer pour en saisir toute la richesse. Car si les mèmes sont des formes humoristiques, ils disent beaucoup sur le monde, l'actualité et sur nous-mêmes. Pas seulement pour se moquer, mais aussi pour dénoncer, pour soutenir une cause ou, tout simplement, exprimer nos peurs, comme on l'a vu pendant la pandémie. Populaire, proliférante et massive, la culture du mème méritait un décryptage. Avec son regard de sémiologue, François Jost en décortique la mécanique, nous en révèle les ressorts, les usages et leurs rôles social et politique. Une excursion passionnante dans notre quotidien numérique. 1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2205071970002