CAHIERS DU CINEMA HS N 3 : JACQUES DEMY - AVRIL 2024
CAHIERS DU CINEMA HS N 3 : JACQUES DEMY - AVRIL 2024
商品編號:
2404290150001
商品貨號:
015000937
商品條碼:
9782377161171
網路售價:
NT$710元
商品說明
Parmi tous les grands cinéastes français, Jacques Demy est un des plus singuliers, ne serait-ce que par ses grands films musicaux, uniques en leur genre, devenus mythiques pour les nouvelles générations (en particulier, Les Demoiselles de Rochefort ou Peau d’âne). À la tête d’une filmographie relativement brève – seulement 13 longs-métrages entre 1960 (Lola) et 1988 (Trois places pour le 26) -, Demy a connu la gloire, notamment avec la Palme d’or attribuée en 1964 aux Parapluies de Cherbourg, tragédie musicale entièrement chantée, synonyme de reconnaissance internationale, aux USA notamment où le cinéaste tournera, un peu plus tard, Model Shop, mais également une trajectoire accidentée, ponctuée par plusieurs projets non réalisés.Conçu sur le même modèle que ses deux prédécesseurs, dédiés à François Truffaut et David Lynch, ce hors-série Jacques Demy reprendra une sélection de textes critiques, rédigés par Jean-Luc Godard, Paul Vecchiali, François Weyergans, Jean Douchet et bien d’autres et d’entretiens publiés dans la revue, au fil de l’histoire des Cahiers, en particulier deux grands entretiens donnés par Jacques Demy en 1964 (au moment des Parapluies de Cherbourg et en 1982 (à l’époque d’Une chambre en ville), mais également des témoignages exceptionnels de Catherine Deneuve, Michel Legrand ou Bernard Evein, véritable directeur artistique des films de Demy.Grâce à la coopération précieuse de Ciné-Tamaris et de Rosalie Varda, ce hors-série sera aussi l’occasion de puiser dans les archives du cinéaste, soigneusement conservées, et de publier des documents rares, voire inédits – œuvres de jeunesse, photos et peintures réalisées par Demy dans la seconde moitié des années 1980, documents ayant traits aux projets non tournés, photos d’Agnès Varda sur les tournages du cinéaste – sous la forme de plusieurs port-folio.Cette œuvre très personnelle mérite également d’être revisitée à la lumière de regards contemporains. Des cinéastes contemporains, français (par exemple, Christophe Honoré…) ou étrangers (Damien Chazelle…), évoqueront leur relation aux films de Jacques Demy. Nous proposerons un gros-plan sur les musiques mythiques de Michel Legrand, à travers les propos de chanteuses amoureuses de ce répertoire, telles que Nathalie Dessay. Sans oublier une relecture du cinéma de Demy sur des thématiques contemporaines, sexuelles, politiques, voire même queer…
LE STYLE BARDOTLevant de grands yeux au ciel, ordonnançant ses longues mèches qui dégringolent et caressant de nombreux chiens somnolant à ses pieds, Brigitte, aujourd'hui, aime assez résumer son histoire, désormais part de l'Histoire de France, en disant : "Mais non, rien, rien de rien, je n'ai rien calculé. Rien n'a été préparé ou combiné, j'ai été moi, c'est tout. Moi. Vraie. A ma façon !" Et cette façon, inimitable, d'être Bardot s'est révélée phénoménale. La preuve : soixante ans après, la terre entière parle, encore et toujours, de cette apparition insensée et sensationnelle de BB, naissant à l'écran, et de l'onde de choc et dans l'onde de chic qu'elle provoquait avec le film Et Dieu créa la femme.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407110150001
MANDIARGUES ET LE CINEMAÀ sept reprises, des romans d’André Pieyre de Mandiargues furent adaptés au cinéma, notamment par Walerian Borowczyk, Jacqueline Audry ou Jack Cardiff. Presqu’autant de fois, ses récits feront l’objet de projets inaboutis et impossibles, à l’instar de l’adaptation du Lis de mer envisagée par Michelangelo Antonioni ou de La Motocyclette souhaitée par Nelly Kaplan.
Est-ce la poétique visuelle de Mandiargues qui séduisit, de façon magnétique, les cinéastes ? Son œuvre entière n’est-elle pas, secrètement, l’exploration d’un monde sonore ?
Une esthétique du cinéma traverse ainsi les romans de Mandiargues et leurs adaptations pour dessiner finalement les contours d’un archipel audiovisuel où se rencontrent l’imaginaire, la plasticité des images et des sons, les films invisibles et leur utopie.Essayiste, critique d’art et professeur à l’École nationale supérieure d’art de Bourges, Alexandre Castant a publié Esthétique de l’image, fictions d’André Pieyre de Mandiargues (Publications de la Sorbonne, 2001) et Visions de Mandiargues – Modernité, avant-garde, expériences (en collaloration avec Iwona Tokarska-Castant, Filigranes, 2020).660/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001948911
LA MEMOIRE-CINEMALa Mémoire-cinéma de Marie Gil est un essai qui réfléchit ensemble, l'un par et avec l'autre, littérature et cinéma. À travers l'analyse de six films, de Sunset Boulevard à On connaît la chanson, l'auteur théorise ce que Proust avait, d'une certaine manière, déjà pensé, le fonctionnement “filmique” de la mémoire. L'analyse des images enrichit notre compréhension de Proust, mais c'est dans le détail de l'analyse textuelle d'À la recherche du temps perdu que la problématique générale de l'ouvrage se détermine. Ce va-et-vient constant est un bel exemple de transversalité interprétative et de comparatisme disciplinaire. Marie Gil démontre en effet une expertise égale dans l'analyse filmique et dans l'herméneutique textuelle. Sa relecture de Proust est d'une puissante originalité qui retrouve à la fin de la Recherche des citations littérales et manifestement inconsciente des premiers livres, traces de son écriture laissées par l'auteur dans son propre texte. Son herméneutique est donc aussi une archéologie. Le miracle étant de trouver, au coeur de son archéologie de l'oeuvre de Proust, le cinéma.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001948749
CAHIERS DU CINEMA HS N 3 : JACQUES DEMY - AVRIL 2024Parmi tous les grands cinéastes français, Jacques Demy est un des plus singuliers, ne serait-ce que par ses grands films musicaux, uniques en leur genre, devenus mythiques pour les nouvelles générations (en particulier, Les Demoiselles de Rochefort ou Peau d’âne). À la tête d’une filmographie relativement brève – seulement 13 longs-métrages entre 1960 (Lola) et 1988 (Trois places pour le 26) -, Demy a connu la gloire, notamment avec la Palme d’or attribuée en 1964 aux Parapluies de Cherbourg, tragédie musicale entièrement chantée, synonyme de reconnaissance internationale, aux USA notamment où le cinéaste tournera, un peu plus tard, Model Shop, mais également une trajectoire accidentée, ponctuée par plusieurs projets non réalisés.Conçu sur le même modèle que ses deux prédécesseurs, dédiés à François Truffaut et David Lynch, ce hors-série Jacques Demy reprendra une sélection de textes critiques, rédigés par Jean-Luc Godard, Paul Vecchiali, François Weyergans, Jean Douchet et bien d’autres et d’entretiens publiés dans la revue, au fil de l’histoire des Cahiers, en particulier deux grands entretiens donnés par Jacques Demy en 1964 (au moment des Parapluies de Cherbourg et en 1982 (à l’époque d’Une chambre en ville), mais également des témoignages exceptionnels de Catherine Deneuve, Michel Legrand ou Bernard Evein, véritable directeur artistique des films de Demy.Grâce à la coopération précieuse de Ciné-Tamaris et de Rosalie Varda, ce hors-série sera aussi l’occasion de puiser dans les archives du cinéaste, soigneusement conservées, et de publier des documents rares, voire inédits – œuvres de jeunesse, photos et peintures réalisées par Demy dans la seconde moitié des années 1980, documents ayant traits aux projets non tournés, photos d’Agnès Varda sur les tournages du cinéaste – sous la forme de plusieurs port-folio.Cette œuvre très personnelle mérite également d’être revisitée à la lumière de regards contemporains. Des cinéastes contemporains, français (par exemple, Christophe Honoré…) ou étrangers (Damien Chazelle…), évoqueront leur relation aux films de Jacques Demy. Nous proposerons un gros-plan sur les musiques mythiques de Michel Legrand, à travers les propos de chanteuses amoureuses de ce répertoire, telles que Nathalie Dessay. Sans oublier une relecture du cinéma de Demy sur des thématiques contemporaines, sexuelles, politiques, voire même queer…710/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404290150001
CINEMA CONTRE SPECTACLELa sainte alliance du spectacle et de la marchandise s'est réalisée. D'un pôle, d'un tropique à l'autre, le capital a trouvé l'arme absolue de sa domination : les images et les sons mêlés. Jamais dans l'histoire autant de machines n'avaient donné à autant d'hommes autant d'images et de sons à voir et à entendre. L'aliénation dévoilée par Marx n'est plus seulement ce qui dore la pilule amère de la misère, l'opium du peuple ; elle va au-delà du service rendu au capital. Elle se sert elle-même. Les spectacles, les images et les sons nous occupent dans le but de nous faire aimer l'aliénation en tant que telle. Le spectacle ne se contente pas de servir la marchandise. Il en est devenu la forme suprême. Se battre contre cette domination, c'est mener un combat vital pour sauver et tenir quelque chose de la dimension humaine de l'homme. Cette lutte doit se faire contre les formes mêmes que le spectacle met en oeuvre pour dominer. Il nous revient, spectateurs, cinéastes, de défaire maille à maille cette domination, de la trouer de hors- champ, l'ébrécher d'intervalles. Cinéma contre spectacle ? Mais c'est le cinéma qui, dans son histoire, a construit un spectateur capable de voir et d'entendre les limites du voir et de l'entendre ! Un spectateur critique. Cette dimension critique était en jeu dans les six articles parus sous le titre " Technique et idéologie " dans les Cahiers du cinéma (1971-1972). Ils sont repris ici, pour la première fois depuis ces années cruciales, dans la deuxième partie de l'ouvrage.1,050/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270150005