Théâtre de la Porte-Saint-Martin, 7 février 1910 : le rideau se lève sur Chantecler. Depuis plus de cinq ans, la nouvelle pièce de l'auteur de Cyrano est sans cesse annoncée, puis reportée : ce jour-là, le Tout-Paris s'est déplacé et la découvre enfin. Mais très vite, la perplexité gagne la salle. Point de décor historique ni de personnage héroïque : la scène est une basse-cour ; les personnages, des poules, des dindons, des canards, des lapins, des crapauds. Et le héros ? Un coq, Chantecler, persuadé que c'est son chant qui, chaque matin, fait lever le soleil... Chantecler connut tout au plus un succès d'estime ; après cette pièce, le " roi de la Belle Epoque ", incompris et déçu, se détourna peu à peu du théâtre. Pourtant, la poésie de Rostand, nourrie du Roman de Renart et des Fables de La Fontaine, y apparaît dans toute sa splendeur, et fait de cette féerie animalière détonante et cocasse une réflexion sur les affres de la création artistique, digne d'un véritable chef-d'oeuvre.
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, LES AMANTS MAGNIFIQUESVersant comique de la comédie-ballet, Monsieur de Pourceaugnac montre comment le provincial de Limoges, prétendant indésirable, est chassé de Paris. Les Amants magnifiques en sont le versant galant ; l'intrigue sentimentale entre grands, prise dans un programme somptueux de musique et de danse, annonce parfois Marivaux.610/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001959547
L'AIGLONVienne, Schönbrunn, Metternich, un empire qui se croyait éternel malgré l'ombre de Napoléon qui pèse encore sur l'Europe à travers un jeune homme irrésistible de charme, de fragilité et de mélancolie, une sorte d'Hamlet androgyne qui fut le grand rôle de Sarah Bernhardt et qui était le duc de Reichstadt, le fils de l'Ogre et de l'Aigle : le roi de Rome, l'Aiglon. Les ailes de l'Aiglon naissent, s'ouvrent, palpitent au souvenir de tant de puissance et de gloire, tels que les évoque devant lui Séraphin Flambeau, le grognard légendaire de la Grande Armée. Mais l'histoire n'aime pas les redites et les ailes meurtries vont bientôt se fermer. Le roi de Rome mourra comme il a vécu, en prince autrichien, la pièce se terminant sur la réplique fameuse de Metternich (qui a eu tout de même un peu peur) : " Vous lui remettrez son uniforme blanc."500/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001945551
CHANTECLERThéâtre de la Porte-Saint-Martin, 7 février 1910 : le rideau se lève sur Chantecler. Depuis plus de cinq ans, la nouvelle pièce de l'auteur de Cyrano est sans cesse annoncée, puis reportée : ce jour-là, le Tout-Paris s'est déplacé et la découvre enfin. Mais très vite, la perplexité gagne la salle. Point de décor historique ni de personnage héroïque : la scène est une basse-cour ; les personnages, des poules, des dindons, des canards, des lapins, des crapauds. Et le héros ? Un coq, Chantecler, persuadé que c'est son chant qui, chaque matin, fait lever le soleil... Chantecler connut tout au plus un succès d'estime ; après cette pièce, le " roi de la Belle Epoque ", incompris et déçu, se détourna peu à peu du théâtre. Pourtant, la poésie de Rostand, nourrie du Roman de Renart et des Fables de La Fontaine, y apparaît dans toute sa splendeur, et fait de cette féerie animalière détonante et cocasse une réflexion sur les affres de la création artistique, digne d'un véritable chef-d'oeuvre.610/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001945542
THEATRE COMPLET - TOME ILe succès de Cyrano de Bergerac et de L'Aiglon a effacé des scènes les oeuvres antérieures de Rostand. Cette première édition intégrale annotée de son théâtre, précédée d'une préface biographique et d'un essai sur son vers, replace ses trois pièces de jeunesse dans la production de l'époque.3,250/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001945533
LA DERNIERE NUIT DE DON JUAN - POEME DRAMATIQUE EN DEUX PARTIES ET UN PROLOGUEEntraîné aux Enfers par la Statue du Commandeur, que devient Don Juan ? Edmond Rostand nous le fait retrouver dix ans plus tard, dans un palais de Venise, prêt à se rendre au bal. Mais un montreur de marionnettes le contraint à revoir ses plans. Au cours d'une longue nuit de bataille avec le Diable, qui se révèle être aussi un face-à-face avec lui-même, Don Juan doit affronter chacune de ses anciennes conquêtes, mille et trois Ombres portant toutes "la rose, le manteau, le masque et l'éventail". Après le feu d'artifice de Cyrano de Bergerac (1897), les fêtes et les fastes de L'Aiglon (1900) et de Chantecler (1910), La Dernière Nuit de Don Juan, publiée après la mort d'Edmond Rostand, brille d'une lueur crépusculaire. Il est temps de redécouvrir ce chef-d'oeuvre oublié où vacille le mythe d'un séducteur impénitent. Ce volume contient un cahier hors texte en couleurs présentant des documents inédits (croquis et pages manuscrites d'Edmond Rostand).490/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001945520