LA DISTINCTION. CRITIQUE SOCIALE DU JUGEMENT(中譯:區判:品味判斷的社會批判)
LA DISTINCTION. CRITIQUE SOCIALE DU JUGEMENT(中譯:區判:品味判斷的社會批判)
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Classeurs classés par leurs classements, les sujets sociaux se distinguent par les distinctions qu'ils opèrent ¿ entre le savoureux et l'insipide, le beau et le laid, le chic et le chiqué, le distingué et le vulgaire ¿ et où s'exprime ou se trahit leur position dans les classements objectifs. L'analyse des relations entre les systèmes de classement (le goût) et les conditions d'existence (la classe sociale) qu'ils retraduisent sous une forme transfigurée dans des choix objectivement systématiques (« la classe ») conduit ainsi à une critique sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociales et des styles de vie. On pourrait, à titre d'hygiène critique, commencer la lecture par le chapitre final, intitulé « Éléments pour une critique vulgaire des critiques pures », qui porte au jour les catégories sociales de perception et d'appréciation que Kant met en œuvre dans son analyse du jugement de goût. Mais l'essentiel est dans la recherche qui, au prix d'un énorme travail d'enquête empirique et de critique théorique, conduit à une reformulation de toutes les interrogations traditionnelles sur le beau, l'art, le goût, la culture. L'art est un des lieux par excellence de la dénégation du monde social. La rupture, que suppose et accomplit le travail scientifique, avec tout ce que le discours a pour fonction ordinaire de célébrer, supposait que l'on ait recours, dans l'exposition des résultats, à un langage nouveau, juxtaposant la construction théorique et les faits qu'elle porte au jour, mêlant le graphique et la photographie, l'analyse conceptuelle et l'interview, le modèle et le document. Contre le discours ni vrai ni faux, ni vérifiable ni falsifiable, ni théorique ni empirique qui, comme Racine ne parlait pas de vaches mais de génisses, ne peut parler du Smig ou des maillots de corps de la classe ouvrière mais seulement du « mode de production » et du « prolétariat » ou des « rôles » et des « attitudes » de la « lower middle class », il ne suffit pas de démontrer ; il faut montrer, des objets et même des personnes, faire toucher du doigt ¿ ce qui ne veut pas dire montrer du doigt, mettre à l'index ¿ et tâcher ainsi de forcer le retour du refoulé en niant la dénégation sous toutes ses formes, dont la moindre n'est pas le radicalisme hyperbolique de certain discours révolutionnaire. Cet ouvrage est paru en 1979.
MARAT - SAVANT ET TRIBUNLe rôle de Marat dans la Révolution française reste un sujet de controverses parmi les histo- riens. Il est souvent dépeint comme fou, violent et démagogue. Cette biographie, écrite par un historien des sciences américain, critique cette interprétation, explorant notamment les épisodes de la fusillade du Champs de mars, des massacres de septembre, puis de son assassinat. Elle s’attarde en particulier sur deux facettes de la légende noire qui s’est finalement imposée. D’abord, celle qui fait de Marat un charlatan. Rien de plus faux, au regard de la science de son temps. Diplômé de médecine, Marat a exercé cette profession avec un succès certain, avant de consacrer plusieurs ouvrages à la physique expérimentale. Dans ces deux domaines, ses compétences étaient reconnues par ses contemporains. Si son conflit avec l’Académie des sciences – institution monarchique – sera instrumentalisé par ses détracteurs, Marat n’en demeure pas moins un authentique scientifique du xviiie siècle, au même titre qu’un Lavoisier ou un Condorcet. L’insistance sur le prétendu charlatanisme de Marat a bien entendu pour but d’étayer cet autre mythe, celui d’un sociopathe sanguinaire, du moins d’un franc-tireur isolé. Or, pour Clifford D. Conner, ce qui distingue Marat des autres grandes figures de la révolution, comme Danton et Robespierre, c’est sa complète identi- fication avec la lutte pour l’égalité des classes non possédantes. Souvent occultée, la contribu- tion de Marat, en tant qu’agitateur, journaliste et meneur a été décisive dans la transformation sociale accomplie par la Révolution. La lecture contextualisée de L’Ami du peuple dévoile la clairvoyance et le courage politique d’un homme qui n’hésitait pas à aller à contre-courant, y compris de l’opinion populaire – tout le contraire d’un démagogue et d’un opportuniste. Cet ouvrage, qui renouvelle depuis outre- Atlantique la littérature disponible en français sur Marat, est une introduction enthousiaste à la figure la plus subversive de la Révolution française.830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001955736
RENEE VIVIEN : UNE POETIQUE SOUS INFLUENCE ? Afficher tous les formats et éditions N'est-il pas temps d'aborder la poésie des femmes avec le même sérieux que celle des hommes ? À travers l'étude de l'oeuvre de Renée Vivien, poétesse lesbienne du début du XXe siècle que l'on jugea longtemps comme une pâle copie de Baudelaire, Camille Islert répond à cette question par l'affirmative. L'oeuvre de Pauline Tarn (1877-1909), Renée Vivien de son nom d'autrice, a été écrite de 1901 à 1909, dans une tonalité résolument fin-de-siècle qui l'a immédiatement enfermée dans un statut d'imitatrice de ses prédécesseurs masculins, Baudelaire en tête. Son homosexualité assumée, son refus des mondanités et sa mort précoce en firent une incarnation de la « femme damnée ». Quasiment oubliée, elle fut redécouverte en France dans les années 1980, grâce à la parution d'une biographie et à la republication de ses recueils par Régine Deforges et est en passe de devenir une figure reconnue de la littérature française. Il est donc temps aujourd'hui d'abandonner cette double image d'une Renée Vivien imitatrice ou femme damnée. Cet ouvrage se propose ainsi d'étudier avec précision les phénomènes d'écriture qui font la singularité de son oeuvre poétique, en l'abordant dans sa globalité et en plaçant au centre de la réflexion une approche renouvelée de la notion d'imitation, libérée de ses applications misogynes.1,650/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001948798
COMMUNIQUER C'EST VIVREUn essai décapant sur les jeux de pouvoir. Spécialiste internationalement reconnu de la communication, Dominique Wolton revient sur son parcours et explique ses choix et ses engagements actuels. Au début des années 1980, il popularise les idées de Raymond Aron dans une époque encore dominée par les grands maîtres à penser de la gauche et introduit la communication comme objet de recherche au sein du CNRS. À contre-courant des critiques sur les médias, il réévalue le rôle de la télévision. Sociologue des grands mouvements d'émancipation, il n'hésite pas à se confronter au religieux dans des entretiens avec Mgr Jean-Marie Lustiger et à la politique avec Jacques Delors. Lors de la montée en puissance des chaînes " tout info " et d'Internet, il est l'un des premiers à porter un regard critique sur ces innovations qui fascinent médias, décideurs et intellectuels. Il élargit sa problématique à la communication politique, puis aux grands enjeux de l'Europe, de la mondialisation, de la Francophonie et de la diversité culturelle. Il intègre le concept de la communication au sein des théories de la connaissance, et explique pourquoi celle-ci est au cœur des enjeux de paix et de guerre du XXIe siècle. Tout à la fois chercheur et conseiller des princes, Dominique Wolton démonte les conformismes et moque les postures. Un livre décapant sur la comédie humaine de notre époque.990/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001944412