Mercredi 18 novembre 1936 Je veux ecrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose. (13 ans, 1 mois, 8 jours) Jeudi 10 janvier 1974 Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin du mystere. En quoi consiste le mystere ? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant au volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant a l'encombrement de leur sexe. _x000d_
(50 ans et 3 mois) Lundi 26 juillet 2010 Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant deconcerte. (86 ans, 9 mois, 16 jours) De 13 a 87 ans, age de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le notre nous decouvrons peu a peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est la, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matiere a rire. "
ZF000057
商品編號:
1902130000047
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111007129
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9782070456604
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Mercredi 18 novembre 1936 Je veux ecrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle d'autre chose. (13 ans, 1 mois, 8 jours) Jeudi 10 janvier 1974 Si je devais rendre ce journal public, je le destinerais d'abord aux femmes. En retour, j'aimerais lire le journal qu'une femme aurait tenu de son corps. Histoire de lever un coin du mystere. En quoi consiste le mystere ? En ceci par exemple qu'un homme ignore tout de ce que ressent une femme quant au volume et au poids de ses seins, et que les femmes ne savent rien de ce que ressentent les hommes quant a l'encombrement de leur sexe. (50 ans et 3 mois) Lundi 26 juillet 2010 Nous sommes jusqu'au bout l'enfant de notre corps. Un enfant deconcerte. (86 ans, 9 mois, 16 jours) De 13 a 87 ans, age de sa mort, le narrateur a tenu le journal de son corps. Nous qui nous sentons parfois si seuls dans le notre nous decouvrons peu a peu que ce jardin secret est un territoire commun. Tout ce que nous taisions est la, noir sur blanc, et ce qui nous faisait si peur devient souvent matiere a rire. _x000d_
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Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est ne le 1er decembre 1944 a Casablanca, au Maroc. Il est le quatrieme et dernier d'une tribu de garcons. Son pere est militaire. La famille le suit dans ses deplacements a l'etranger - Afrique, Asie, Europe - et en France, notamment dans le village de La Colle-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes. Quand il evoque son pere, il l'assimile a la lecture : ""Pour moi, le plaisir de la lecture est lie au rideau de fumee dont mon pere s'entourait pour lire ses livres. Et il n'attendait qu'une chose, c'est qu'on vienne autour de lui, qu'on s'installe et qu'on lise avec lui, et c'est ce que nous faisions"". Daniel passe une partie de sa scolarite en internat, ne rentrant chez lui qu'en fin de trimestre. De ses annees d'ecole il raconte : ""Moi, j'etais un mauvais eleve, persuade que je n'aurais jamais le bac"". Toutefois, grace a ses annees d'internat, il a pris gout a la lecture. On n'y permettait pas aux enfants de lire, comme il l'evoque dans ""Comme un roman"" : "" En sorte que lire etait alors un acte subversif. A la decouverte du roman s'ajoutait l'excitation de la desobeissance..."". Ses etudes de lettres le menent a l'enseignement, de 1969 a 1995, en college puis en lycee, a Soissons et a Paris. Son premier livre, ecrit en 1973 apres son service militaire, est un pamphlet qui s'attaque aux grands mythes constituant l'essentiel du service national : l'egalite, la virilite, la maturite. Il devient alors Daniel Pennac, changeant son nom pour ne pas porter prejudice a son pere. En 1979, Daniel Pennac fait un sejour de deux ans au Bresil, qui sera la source d'un roman publie vingt-trois ans plus tard : ""Le Dictateur et le hamac"". Dans la Serie Noire, il publie en 1985, ""Au bonheur des ogres"", premier volet de la saga de la tribu des Malaussene (dont on retrouvera le ""petit"" dans ""Kamo, L'idee du siecle""). Daniel Pennac continue sa tetralogie avec ""La Fee Carabine"" puis ""La petite marchande de prose"" et ""Monsieur Malaussene"" (il y a ajoute depuis ""Aux fruits de la passion""). Il diversifie son public avec une autre tetralogie pour les enfants, mettant en scene des heros proches de l'univers enfantin, preoccupe par l'ecole et l'amitie : ""Kamo, l'agence Babel"", ""Kamo et moi"", ""L'evasion de Kamo"" et ""Kamo, l'idee du siecle"". Ces romans sont-ils le fruit de souvenirs personnels ? ""Kamo, c'est l'ecole metamorphosee en reve d'ecole, ou en ecole de reve, au choix"". A ces fictions s'ajoutent d'autres types d'ouvrages : un essai sur la lecture, ""Comme un roman"", deux ouvrages en collaboration avec le photographe Robert Doisneau et ""La debauche"", une bande dessinee, avec Jacques Tardi. Il a mis fin en 1995 a son metier d'enseignant pour se consacrer entierement a la litterature. Toutefois, il continue d'avoir un contact avec les eleves en se rendant regulierement dans les classes._x000d_
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TOUT LE MONDE AIME CLARAClara voit au-delà des apparences. Ceux qui la connaissent la redoutent autant qu'ils l'admirent. Car elle ne prédit pas seulement l'avenir, elle l'éveille.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002058520
PATRONYMEAttendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, Le Consentement, l’autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Dans l’appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger. Tandis qu’elle s’interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d’un citoyen tchèque enrôlé de force dans l’armée allemande après l’invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir « réfugié privilégié » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère ? C’est le début d’une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d’emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, « consentir », voire collaborer activement, à la barbarie. Au fil de recherches qui s’étendront sur deux années, s’appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu’elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d’un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime, prise en tenaille entre les deux totalitarismes du XXème siècle ? À travers le parcours accidenté d’un jeune homme pris dans la tourmente de l’Histoire, c’est toute la tragédie du XXème siècle qui ressurgit, au moment où la guerre qui fait rage sur notre continent ravive à la fois la mémoire du passé et la crainte d’un avenir de sauvagerie. Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002057899
EUGENIE GRANDETEugénie Grandet, qui passe pour l'un des modèles du réalisme balzacien, est une "histoire vulgaire, le récit pur et simple de ce qui se voit tous les jours en province", écrit Balzac dans sa Préface de 1833. C'est surtout le grand roman de l'argent et de l'avarice, incarnée par l'un des personnages les plus célèbres de La Comédie humaine : le père Grandet. Balzac, selon Lamartine, a dans cette oeuvre drôle et satirique "cent fois dépassé l'incomparable Molière". Mais Eugénie Grandet est aussi le roman de l'attente et de l'ennui, l'histoire déchirante d'une Pénélope sublime, éprise de son cousin de Paris, frivole dandy à qui elle sacrifiera tout... Ainsi que l'écrivait Sainte-Beuve, ce récit frôle le "chef-d'oeuvre qui se classerait à côté de tout ce qu'il y a de mieux et de plus délicat parmi les romans en un volume".170/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002057805
LA LIBRAIRIE DES LIVRES INTERDITSTous les héros ne portent pas de cape. Certains ont des livres. --- Mitch, libraire passionné, est arrêté un matin pour un crime impensable : il a transgressé la loi en vendant des livres interdits.
Après cinq années de prison, il n'a qu'un désir, retrouver sa liberté et sa librairie. Mais le destin en décide autrement. Le même jour, Mitch croise le procureur qui l'a fait condamner et rencontre Anna, une jeune chef qui pourrait bien être la femme de sa vie.
Que faire quand on est pris entre une irrépressible envie de vengeance et une irrésistible envie d'aimer ? Peut-on rêver d'un avenir sans s'être acquitté du passé ?
Une comédie brillante et engagée qui donne le goût de lire et d'aimer.