La cuisine Taiwanaise est le reflet même de l’histoire de Taiwan avec toute la richesse et la variété de la cuisine chinoise, les spécialités locales de l’île et aussi des influences japonaises. Cela en fait une des meilleures cuisines d’Asie et pourtant méconnue en Europe.
J’ai appris la cuisine par ma mère qui m’a transmise tout son savoir-faire de la cuisine familiale et des « petits plats » typiquement taiwanais. J’ai également le souvenir de mon père qui, voyageant fréquemment dans toute l’île, nous ramenait toutes sortes de spécialités locales qu’il cuisinait lui-même.
Par la suite, à l’université, puis au travers de mes voyages dans de nombreux pays, j’ai poursuivi mon apprentissage. Maintenant, je réside en France.
La cuisine représente pour moi un attachement profond à ma culture.
Mais mon plus grand plaisir, est de partager ou faire découvrir ces plats traditionnels au plus grand nombre. Je souhaite maintenant développer mon activité et continuer de faire découvrir cette merveilleuse cuisine.
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“Comme beaucoup de personnes, j'adore feuilleter les livres de cuisine. Le premier volume de La cuisine Taiwanaise de Su-Chiung m'a été offert lors d'une réception au Bureau de représentation de Taipei en France et j'ai tout de suite voulu acheter le tome 2. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Su-Chiung.
La cuisine est une affaire de culture et de transmission. L'histoire de Taïwan, qu'à l'instar de nombreux français, j'ignorais, est toute entière véhiculée par les plats traditionnels que Su-Chiung recrée, ici, près de Paris, en France.
C'est une cuisine de femme, à la fois raffinée et simple, dont elle livre les secrets –tous! Pas comme ma grand-mère qui en gardait certains pour ne pas être égalée!-, généreuse, facile à mettre en œuvre, jolie à regarder et bonne pour la santé: Su-Chiung et les Taïwanais en général n'utilisent que des produits de bonne qualité, et les accommodent avec un minimum de matière grasse.
On retrouve dans les plats de cet ouvrage, que j'ai eu le plaisir de goûter chez elle lors d'un "dîner-test" qui fut une merveille de saveurs et de couleurs, les influences des différentes populations qui ont composé la mosaïque taïwanaise: les aborigènes, probablement venus de Polynésie, les colonisateurs européens (Français, Hollandais, Portugais…), les Chinois du sud (dont les fameux Hakkas, agriculteurs aux repas roboratifs), puis les Japonais jusqu'en 1945, et enfin les Chinois fuyant le régime communiste.
Chacun de ces peuples a apporté sa contribution à la cuisine nationale, n'en retenant que le meilleur: la fraîcheur des aliments traditionnels, la légèreté japonaise, la créativité chinoise, comme si c'était là que se trouvait la véritable identité d'un pays qui se cherche encore. La jeune génération n'est pas en reste: time is money, la femme travaille à présent à l'égal de l'homme, il faut faire vite et bien, simple et goûteux, efficace et raffiné.
La cuisine de Su-Chiung raconte tout cela. Elle témoigne en outre des qualités d'adaptation d'une Taïwanaise de souche à un continent nouveau. Je suis convaincue que les femmes supportent mieux l'exil que les hommes, notamment par leur capacité à importer leurs traditions culinaires.
C'est comme là-bas, mais c'est d'autant meilleur que c'est ici, pour nous tous.”_Brigitte Peskine |
中文演講 法文翻譯
翻譯:Thierry ROBIN
講座日期:2013年11月02日 14:30
講座地點: 信鴿法國書店 台北市松江路97巷9號1樓
報名:請來信至info@llp.com.tw並註明您的姓名、聯絡電話及參加人數。
Date de la conférence : le 2 novembre 2013, à 14H30
Lieu : Librairie Le Pigeonnier, No. 9, Lane 97, SungChiang Road, Taipei, Tel : 02 25 17 26 16
*Cette conférence sera présentée en bilingue français-chinois.
Interprète :Thierry ROBIN
Inscription : Merci de compléter et de renvoyer votre nom, prénom, numéro de téléphone et nombre de participants à info@llp.com.tw pour réserver une place (le nombre de places est limité.) |