Zyl racontée par...
別人眼中的施老師
 
 
 
Ma chère Zyl (Hugues Mignot)
 

Pour tout ce que tu nous as laissé de ton passage à Taiwan
Pour avoir été pour tant de jeunes et moins jeunes une maman
Des mots et des livres qu’aujourd’hui ils chérissent tendrement
Pour en avoir tant avoir entendus, feuilletés, lu et relus avidement

Nous nous retrouvons tous en toute et grande amitié
Avec nos quelques mots simples mais en toute sincérité 
Venu te dire très nombreux une dernière fois
Et encore un fois à l’intérieur réentendre ta voix

Celle qui en avait si souvent et si diversement guidés
Dans les nombreux et grands rayons de ton amitié
En littérature mais aussi souvent pour des moments de vie
Et leurs apparaissait alors pour les mots comme leur mamie

Toi et Sophie qui aimiez tendrement et discrètement
De passion, l’une pour l’élégance des vêtements
L’autre pour les grammaires et les beaux et bons mots
Qu’ils soient poésies ou tout simplement un peu sots

Tu les faisais à tous tes visiteurs enfin découvrir
Ils n’avaient pas besoin de très loin courir
Car leur inspiration intérieure par toi aussitôt réveillée 
Les ouvrait sur eux-mêmes des sources insoupçonnées

Tu les avais fait venir écouter toutes sortes d’orateurs
Écrivains, politiciens critiques et même des beaux parleurs
Qui, invités à ta table ou aux bancs du  Pigeonnier
Venaient y découvrir la littérature et ta belle amitié

Car tu étais devenue l’ambassadeur de ta seconde patrie
Celle que d’aucuns aimer  nommer Taiwan ma chérie
Y attirant écrivain, poètes, boulangers et autres essayistes
Si ce n’étaient pas des jeunes diplomates devenu mémorialistes

Tous et toutes s’y retrouvaient au moins une fois par an
À l’occasion de « lire en fête » cet immense évènement
Qui avais fait bouger, danser et décorer tout ton quartier
Transformé pour un week-end qui en devenait tout férié

D’immenses affiches et de concours de toutes sortes de littératures
De poésie, de dessin animé, de lettres gastronomes et d’aventures
Pour un instant le Pigeonnier et sa Zyl redevenaient pour une soirée
L’apothéose d’une courte semaine faites de longues journées

Et ainsi se souviendra-t-on de Françoise qui nous quitta trop top
Pour nous avoir donné et partagé tant de belles paroles et de mots
Qu’encore longtemps raisonneront dans nos cœurs amoureux
De littérature, de solidarité et de tes chaleureux et sacrés feux

Qui encore longtemps continueront à bruler entres les pages de nos lectures
Ainsi sommes-nous nombreux à avoir appris de Zyl la vraie mesure
Du bonheur que nous apporte ces moments consacrés à la littérature
Qu’elle soit électronique, scientifique mais plus enfermé entre quatre murs

Françoise, sois ici encore une fois remercié pout toute ton ardeur à nous avoir tant servi
Tu resteras encore longtemps dans nos mémoires comme l’abeille des mots butinant la et ici
Sur l’immense étendue  des champs de mots que tu auras si généreusement semés
Pour nous toutes et tous qui t’avons  tellement connu et toujours retrouvé et si aimé

Boisfort
Mercredi 20 octobre 2010