Il est des amis comme de beaucoup d’autres choses, le bleu du ciel, le parfum du thé : on n’imagine jamais qu’ils puissent ne plus être là.
La lettre que je n’ai jamais pris le temps d’écrire :
Chère Zyl,
J’ai oublié de te dire merci !
Merci pour les fous-rires, les engueulades, les longues discussions où nous ne serons jamais d’accord au sujet du destin et du choix.
Merci pour un jus de pastèques à deux heures du matin au milieu d’une interminable séance de travail au Pigeonnier.
Merci pour cette ballade sur les routes de montagnes à la recherche d’une source chaude et d’un petit restaurant qui n’existe plus.
Merci pour ton soutien quand j’avais besoin d’une bon coup de pied au c. ...
Merci pour m’avoir montré qu’à Taiwan, tant de choses sont possibles si l’on y croit.
Merci d’avoir partagé tous ces moments, toutes ces histoires, toutes ces petites choses avec lesquelles j’ai construit mon nid à Taiwan.
As-tu pris ton catalogue de cartes postales ? Ils n’en ont peut-être jamais vues, là où tu vas...
Amitiés,
Vincent
Zyl fut l’une des premières personnes à m’accueillir à Taiwan, il y a 15 ans. Sa maison fut ma première maison.
Par un concours de circonstances extraordinaire, certains diront « comme un outil du destin », et avant même que je la rencontre, elle a rendu possible mon aventure à Taiwan.
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