Jin Ping Mei est l'un des plus célèbres romans chinois classiques du XVIe siècle. Il conte les mille aventures licencieuses pittoresques et constitue un document très vivant sur les mœurs de la société de cette époque.
"Allusion à trois des principaux personnages féminins, le titre évoque aussi bien la luxure, le poison et la corruption. En cent chapitres, ce roman noir porte à un degré jamais vu la dénonciation des moeurs d'une société rongée d'hypocrisie. Autour d'un parvenu sans scrupules et sans frein dans la recherche des jouissances, l'intérêt se porte sur le monde des femmes, dépeintes sans voile et sans indulgence, mais non sans compassion. Mentionnée dès la fin du XVIe siècle, l'oeuvre n'est connue que par deux versions du début du siècle suivant. Hautement appréciée des connaisseurs lettrés, elle n'aura cessé d'être proscrite quoique reconnue comme le plus "moderne" des quatre chefs-d'oeuvre de la littérature romanesque chinoise ancienne", André Lévy.
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