Polka, chienne teckel née en 1966, a frappé la vie de
François Nourissier d'une véritable maladie du sentiment. D'où la lettre sans
réponse qu'il adresse à sa diabolique petite compagne à robe alezane. Occupant
ses jours et ses nuits, Polka force son maître à l'amour absolu, au repliement
sur soi, au silence et par-dessus tout au regard plus que critique jeté
désormais sur le monde extérieur, jugé frivole et lassant. L'écrivain poursuit
sa méditation - sur la création littéraire, ses rencontres, l'actualité - à
partir de la petite chienne, celle-ci jouant à son égard le rôle étonnant d'une
confidente, ou d'une psychanalyste à quatre pattes.
Un peu moins d'un an après la parution de ce livre, Polka mourait, un soir de
décembre, dans les bras de son compagnon.
--Ce texte fait référence à l'édition
Poche .
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